Les 15 nouveaux restaurants italiens à Paris – Le Figaro

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Paris et l’Italie, c’est une histoire d’amour qui dure. Pas un mois sans une nouvelle trattoria, pizzeria ou osteria. Et, parmi les plus récentes, beaucoup de jolies découvertes ensoleillées. Voici notre carnet de route pour l’été.
Le lieu. Bentornato, signor Passerini! Après l’extinction de son micro-Rino en mars 2014, le retour du chef romain comptait parmi les ouvertures les plus attendues de la planète food. Résultat? Cette table que le quarantenaire voulait celle de la maturité s’avère enthousiasmante. Contigu à son incontournable boutique de pâtes fraîches, le resto d’angle aux beaux volumes arbore un look 50-60’s terriblement italien (lustres vintage, tables en bois clair, carrelage moucheté).
L’assiette. Depuis sa vaste cuisine ouverte en retrait, Passerini envoie des recettes tradi (arancini au cœur fondant, tripes à la romaine), des découvertes superbes (casarecce – pâtes siciliennes fraîches parfaitement al dente avec une mâche extra – au turbot, asperges et origan – on en aurait décidément mangé plus!) et, sa marotte, des plats à partager (avec salade et crumble de tomates au four addictif, en accompagnement): pigeon (pour deux) rosé à souhait, homard bleu en deux services (pour deux) ou canette semi-sauvage rôtie (pour quatre).
Bravo. La terrasse à venir, le pain sur mesure de la boulangerie BO voisine, la salle peu bruyante, la belle carte des vins et sa sommelière chaleureuse.
Dommage. Des prix plus doux le soir en auraient fait notre cantine, la table de deux ne devrait pas servir pour trois.
Passerini. 65, rue Traversière (XIIe). Tél.: 01 43 42 27 56. Tlj sf dim., lun. et mar. (déj.). Formule: 24 à 48 € (déj.). Carte: env. 40-70 €.
Le lieu. Six mètres de hauteur sous plafond, amplifiés par des miroirs, sol et tables en marbre, lustres magistraux, murs grattés, mezzanine, grandes baies vitrées… Effet waouh garanti pour la nouvelle trattoria-pizzeria de Julien Ross et Alexandre Giesbert (Roca, Roco et Rococo), fraîchement ouverte dans l’ex-boutique historique de Jean Paul Gaultier.
L’assiette. En plus de pizzas au feu de bois à pâte fine et moelleuse garnies avec soin (de 11 à 18 €), avec lesquelles le duo a fait déjà ses preuves chez Roco, le chef sarde aux manettes envoie des antipasti petits mais travaillés (vitello tonnato sublimé par un siphon de roquette et des herbes à foison) et bien sourcés (burrata, pesto et citron vert de chez Terra Candido), trois plats de pâtes fraîches (carbonara impec comme à Rome, bucatini aux vongole et à la poutargue à revoir), un risotto, une viande et un poisson. Glace maison (réussie) et tiramisu (léger) pour le dessert. Carte des vins strictement transalpine.
Bravo. Le bar à cocktails Danico, le service jusqu’à minuit, les prix doux pour le standing, la marinière clin d’œil des serveurs.
Dommage. La salle un peu bruyante.
Daroco. 6, rue Vivienne (IIe). Tél.: 01 42 21 93 71. Tlj. Formule:48 €. Carte: env. 20-40 €.
Le lieu. Tout juste trois semaines que ce joli bistrot sarde tenu par deux sœurs a ouvert ses portes, à «deux pâtes» du marché Saint-Germain, en lieu et place de Pouic-Pouic, restaurant de cuisine française. Cadre sympathique mêlant murs colorés, vaisselle et bibelots anciens, petit mobilier détourné.
L’assiette. La cuisine de Sardaigne est peu présente à Paris, bien qu’elle ait une forte personnalité et des saveurs marquées. S’en convaincre ici avec les gnocchi de pommes de terre à l’encre de seiche, coquillages et copeaux de ricotta salée, le filet de rascasse poêlé, crème de courgettes marinées à la menthe, palourdes et tomates ou, en suggestion ce soir-là, les spaghetti, palourdes et coques, crème d’asperge, de très bon goût.
Bravo. L’accueil délicieux des jeunes patronnes, la crème de lait au gingembre, fraises en dessert.
Dommage. L’absence de formule au déjeuner (pour l’instant), les prix pas vraiment cléments.
Filomena. 9, rue Lobineau (VIe). Tél.: 01 42 21 93 71. Tlj sf dim. et lun. Formule: «pour bientôt!». Carte: env. 45-55 €.
Le lieu. Eh oui, Julien Cohen, le golden boy du bistrot-trattoria avec déjà six adresses au compteur (Les Cailloux, Pizza Chic, Grazie…) s’est associé à Pascal Balland (Cinq-Mars) pour ouvrir ce 7e rejeton dans le VIIe germanopratin! Déco minimaliste, poutres et murs passés au blanc, bar carrelé et cuisine apparente, ici, plus que jamais, «less is more».
L’assiette. Elle tourne autour des pizzas (aucun plat de pâtes) et c’est toujours bien de s’en tenir à ce que l’on sait faire. Ainsi, parmi la bonne douzaine de propositions, la Pericolosa – sauce tomate, fior di latte, n’duja (saucisson piquant) et oignons rouges (17 €) -, généreusement garnie, ne vous laissera pas sur votre faim, pas plus que l’Asparago (crème d’asperge, ricotta, asperges vertes et speck, 18 €). En antipasti, beaucoup d’entrées fraîcheur au plus près du produit: burrata, tomates de Sicile, basilic ; salade de roquette, bresaola et parmesan…
Bravo. Le service vif et réactif, la carte non contraignante (on peut venir juste pour une pizza).
Dommage. La salle un peu, beaucoup bruyante.
Marzo. 5, rue Paul-Louis-Courier (VIIe). Tél.: 01 43 35 08 05. Tlj. Carte: env. 30-40 €.
Le lieu. L’Émilie-Romagne est une région enchanteresse pour les gourmands. Et cette petite ambassade parmesane, maillon d’une chaîne déjà présente à Milan et dans le sud de la France, ne nous contredira pas. Esprit trattoria donc avec jambons au plafond, meules de parmesan au-dessus du bar et tables à touche-touche pour cette nouvelle escale ritale.
L’assiette. Maligne, elle se décline en deux tailles, ce qui permet de partager les assiettes de parme (26 mois), de mortadelle, de culatello ou de parmesan, et pas seulement à l’heure de l’apéro! Mais les plats chauds dont les délicieux anolini (raviolis à différentes farces), les tortelli d’erbetta (ravioles aux blettes et à la ricotta), les viandes mijotées tiennent aussi très bien la route.
Bravo. Les prix tout doux (spritz à 5 €, pannacotta à 4 €), l’ambiance chaleureuse.
Dommage. Certains produits (burrata, tiramisu) partent vite au déjeuner.
Salsamenteria di Parma. 40, rue Saint-Georges (IXe). Tél.: 01 48 24 58 94. Tlj. Formule: 17,50 € (déj. en semaine). Carte: env. 25-35 €.
Le lieu. Ce fut l’aimable mais éphémère La Bouche puis le très chaud Roseval, emmené par le duo de feu Simone Tondo et Michael Greenwold. Michele Farnesi veille désormais au grain dans ce bout de bistrot au décor accueillant de mini-auberge urbaine. Une toque discrète mais au CV gros comme ça: Saturne, Rino (Giovanni Passerini, voir plus haut), Thoumieux, Heimat
L’assiette. Ce ne serait la carte d’identité du chef, pas commode de typer d’emblée l’adresse comme l’une des escales vert-blanc-rouge de la capitale. Avec ses intitulés en slashs et jolis produits à la parade (bonite crue, concombre, coques et salicornes ; turbot, asperge blanche, groseille…), le menu unique ne lorgne pas tant la Botte que les codes du moment. Mais Dilia, c’est aussi le grand frisson de suggestions du jour beaucoup plus terroir. Ce soir-là, d’épatants spaghetti frais aux huîtres et à la crème de citron et deux magnifiques gambas bien charnues, cuites minute dans leur bouillon parfumé et twistées à la fraise. Top!
Bravo. La terrasse sur la charmante place pavée.
Dommage. Les prix costauds.
Dilia. 1, rue d’Eupatoria (XXe). Tél.: 09 53 56 24 14. Tlj sf dim. et lun. Formule: 16 et 19,50 € (déj.), 44 et 60 € (dîn.).
Loulou. Sous la houlette de l’équipe de Monsieur Bleu, la nouvelle table du Musée des Arts déco, avec sa spectaculaire terrasse de 200 couverts au cœur des Tuileries, fait la part belle à la Riviera française et italienne façon trattoria chic.
Loulou. 107, rue de Rivoli (Ier). Tél.: 01 42 60 41 96. Tlj. Env. 40-60 €.
La Louve. Petite sœur du bar à vins Au Loup (IXe), une osteria-bistrot dotée d’une agréable terrasse, emmenée par un chef originaire des Dolomites, passé par CoVino (Venise), qui y orchestre une cuisine franco-italienne charmeuse et de saison.
La Louve. 4, av. Trudaine (IXe). Tél.: 01 42 85 19 35. Tlj sf dim. soir et lun. Env. 20-40 €.
Popine. Prix doux et pizze d’enfer pour cette auberge au look branché (murs de brique, carrelage graphique…) de Ménilmuche. Ignorez la carte bistrotière et foncez sur les spécimens ultra-moelleux du fameux pizzaïolo Gennaro Nasti, classiques ou plus rares, et garnis avec la crème des huiles, fromages et charcuteries transalpins.
Popine. 108, bd de Ménilmontant (XXe). Tél.: 09 86 25 05 71. Tlj. Env. 15-30 €.
Meriggio. Exit Maison F puis Partisan, place à cette épicerie-table multicartes sur deux étages, qui importe ses délicieux produits directement d’Italie (notamment de la région de Parme). À fréquenter du petit déjeuner au dîner, en passant par l’aperitivo!
Meriggio. 3, rue Rougemont (IXe). Tél.: 07 78 82 45 74. Tlj sf dim. Env. 15-30 €.
Iovine’s. Décor contemporain, clientèle mode et pizze dans la plus pure tradition napolitaine (bords épais et garnitures DOP) pour cette adresse planquée aux abords du Palais-Royal depuis l’automne.
Iovine’s. 7 bis, rue du Colonel-Driant (Ier). Tél.: 09 73 54 33 52. Tlj. Env. 15-30 €.
Le George. La table transalpine haut de gamme du George V de Christian Le Squer affiche une carte naviguant entre la Côte d’Azur et l’Italie du Nord, où la plupart des plats se demi-portionne ou se partage.
Le George. 31, avenue George-V (VIIIe). Tél.: 01 49 52 70 00. Tlj. Env. 70-120 €.
Tondo. Associé à Marcelo Joulia, Simone Tondo (ex-Roseval) vient de faire son retour dans l’ancienne Gazzetta au décor Art déco avec un menu gastronomique et créatif unique en six temps le soir.
Tondo. 29, rue de Cotte (XIIe). Tél.: 01 43 47 47 06. Tls sf dim. et lun. Déj. de jeu. à sam. Menus: 25 € (déj.) et 60 € (dîn.).
Caffè dei Cioppi. Autre revenant dont la fermeture nous avait attristés, Fabrizio Ferrara. Après La Pizza dei Cioppi (XIe) et La Dispensa (Xe), sa trattoria revient en lieu et place du bistrot Le Vieux Chêne.
Caffè dei Cioppi. 7, rue du Dahomey (XIe). Tél.: 01 43 71 67 69. Tlj sf sam. et dim.
Mamo. Il y a vingt ans, Pepino Mammoliti inaugurait à Antibes son premier restaurant, Le Michelangelo. Après s’être exporté New York, «Mamo» vient de s’installer à Paris dans l’ex-Etc. de Christian Le Squer, avec le soutien du Moma Group et de Benjamin Patou.
Mamo. 2, rue La Pérouse (XVIe). Tél.:: 01 42 89 64 75. Env. 35-60 €.
Mamma primi. Après la folie East et Ober Mamma (XIe), la success story de Tigrane Seydoux et Victor Lugger continue. À la rentrée, ils s’installeront aux Batignolles (à la place de la pizzeria Juliano)… Avant une quatrième adresse du côté de Pigalle (pas de date communiquée).
Mamma Primi. 71, rue des Dames (XVIIe). Ouverture septembre 2016.
celadon
le
Désolé, c’est toujours la même chose, que ce soit les restaurants, les meilleurs patissiers, les meilleurs glaciers, les meilleurs pizzerias, etc, etc, c’est toujours Paris, Paris et Paris. Faites un effort, il n’y a pas que Paris, il y a d’excellentes addresses ailleurs en France !
Les Tasters
le
Je crois qu’on a battu le record de clichés (et sa dose de frustration) dans les commentaires. Une grosse partie de ces restaurants sont crées par des italiens soucieux de la qualité et de l’origine de leur produit. C’est une nouvelle vague qui cherchent plus de véracité et de régionalisme, dans la tradition italienne. Il faut peut-être les fréquenter pour avoir un avis plutôt que d’imaginer des choses.
Quand on connait le coût de la vie à Paris, les prix paraissent moins élevés. Les pizzas à la française sont en effet “améliorées” comme indiqués dans un commentaire, c’est-à-dire plus garnies, ce qui est contraire à l’esprit italien mais plus cher.
Kurt Von Holfmanstein
le
La moitié des soi disant pizzeria de Paris sont tenues par des magrébins et des turcs, et les pizzaiolos sont des tamouls en cuisine. Les vrais bonnes adresses sont rares…
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Les 15 nouveaux restaurants italiens à Paris
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