Alerte surpêche ! Quels poissons et crustacés cuisiner pour … – Femme Actuelle.fr

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Pollution plastique, réchauffement de la température de l’eau, surpêche du poisson… Les océans sont à l’agonie. Comment continuer à consommer des produits de la mer sans participer à leur anéantissement ? En choisissant les bonnes espèces et leur mode de production. On vous dit tout.
La consommation européenne de poissons a doublé en 50 ans. La consommation mondiale de saumon, rien qu’elle, a triplé depuis les années 1980… D’après les scientifiques, en 2018, une espèce de poissons du trois est en voie d’extinction, et une sur deux peine à se renouveler… C’est ainsi que l’esturgeon sauvage, surpêché pour ses œufs à partir desquels se fabrique le caviar, a totalement disparu à l’état sauvage. Le seul caviar que vous pouvez vous mettre sous la dent aujourd’hui est un produit d’élevage. On considère désormais que si la surpêche du poisson continue à ce rythme, les océans seront vides dans 30 ans.
Devant l’urgence de la situation, on peut tous agir. En commençant par faire évoluer nos habitudes alimentaires vers le flexitarisme, et diminuer notre consommation de poisson. Manger végétarien le lundi semble un bon début. Le reste du temps, soyons vigilant sur les espèces de poisson que nous consommons. Mode de pêche ou d’élevage, présence de métaux lourds ou de plastique, taille des prises, saison et lieux de pêche… Les critères sont nombreux et divisent les experts.
Un exemple ? Les poissons d’élevage offrent une bonne solution s’ils sont élevés en respectant le cahier des charges Bio. Mais dans le cas contraire, ce mode de production nuit à l’environnement et à votre santé, car il a recours à des produits chimiques. Les impacts de l’aquaculture du saumon sont ainsi très inquiétants, le parasite Gyrodactylus salaris infestant les colonies… ainsi que le milieu naturel.
C’est pourquoi il est important d’identifier les labels créés pour identifier les produits de la mer issus de pratiques responsables et qui combattent notamment la surpêche de poisson : MSC, ASC ou Bio. En effet, certains poissons peuvent être consommés ou non en fonction de leur provenance : le lieu noir sauvage peut être consommé s’il est pêché en Islande ou en Norvège, mais pas s’il vient d’Ecosse, où il peine à se reproduire. Les labels vous garantissent ainsi une provenance contrôlée. Pour autant, retenons les espèces de poissons à privilégier et celles à laisser tranquilles. Pratique au quotidien comme l’appli Yuka qui décrypte les étiquettes pour nous, l’appli Planète Océan vous informe en temps réel si le poisson qui vous fait envie sur l’étalage est à privilégier, à consommer avec modération, ou à éviter.
POISSONS : le merlan, le colin (aussi appelé lieu ou merlu) , la dorade grise, le haddock (chalut) ou églefin, la limande, le maquereau et le hareng de l’Atlantique, les sardines, la truite, le calamar ou encornet, le pagre, la baie d’élevage, la bonite, le tacaud.
FRUITS DE MER : les moules, les crevettes, les bulots, les palourdes, le crabe et crabe royal, les écrevisses, les huîtres (d’élevage), les pétoncles.
>>> Comment réussir la cuisson des moules ?
POISSONS : le saumon de Norvège, la lotte ou baudroie, la sole, le rouget-barbet, le thon blanc ou germon, le merlu, le lieu jaune, le turbot, le rubot, la rascasse, et l’anchois.
FRUITS DE MER : le homard, la langouste, les coquilles Saint-Jacques.
POISSONS : le bar ou loup de mer, le cabillaud qu’on appelle morue quand il est séché, l’espadon, le panga, la raie, le flétan, la sébaste, l’anguille, le cernier, la dorade rose, l’empereur, le mérou, le chinchard, la civelle, la légine, la lingue bleue, le congre, le carrelet, le sabre noir, le pagre, le grenadier, le requin et la roussette.
Pour aller plus loin, consultez le guide du poissons de la WWF.
C’est l’un des fruits de mer les plus consommés au monde. Rendez-vous compte, 4 millions de tonnes se vendent chaque année. Malgré la surpêche qu’elle subit, cette espèce arrive à maintenir miraculeusement son nombre d’individus. Le problème ici n’est donc pas la survie de l’espèce, mais son mode de pêche qui conduit à une inutile surpêche de poissons et autres habitants des océans. Pour 1 kg de crevettes pêchées, jusqu’à 10 kg d’animaux marins et de poissons sont ainsi pris dans les filets de pêche ! La pêche à la crevette, à elle seule, est à l’origine de plus de 30 % des poissons pêchés puis rejetés à la mer. De plus, n’en déplaise à Forest Gump, les chalutiers, en trainant leurs filets sur les fonds, dévastent tout l’écosystème sur leur passage, comme la pêche à la Barbue ou au Grondin. Quand aux crevettes d’élevage, en Asie du Sud-Est, elles entraînent la destruction des coraux des mangroves et la pollution des littoraux. Là encore, pour se régaler de crevettes l’esprit tranquille, mieux vaut scruter les étiquettes et choisir des crevettes sous un label bio et pêche durable, MSC ou ASC.
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