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On les aime parce qu’ils nous font voyager en moins de temps qu’il n’en faut pour décapsuler une bière (allemande), humecter ses lèvres d’un whisky (japonais) ou avaler une gorgée de rhum (cubain). Un dépaysement qui passe aussi par le décor et la bande-son de ces adresses parisiennes dédiées au plaisir de boire… avec modération.
Bière allemande ou vodka russe sont les boissons stars de ces bars venus du froid, où l’ambiance n’a rien de glacial.
Kiez
Avant de débarquer, on ne saurait trop vous conseiller de visionner un ou deux épisodes de Derrick en VO. Manière de vous mettre dans le bain: la carte de Kiez est en teuton dans le texte. Les deux patrons (Niklas le Hambourgeois et Maxime le Parisien) ont amarré ce printemps dans le XVIIIe «le premier Biergarten de la capitale», à un jet de pierre de la porte de Saint-Ouen. Les fêtards y démarrent la soirée le samedi soir et se retrouvent le lendemain matin à l’heure du debrief. Entre copains ou parfaits inconnus, on partage une grande table ou une partie de baby-foot et on pioche dans la carte une blonde d’outre-Rhin. À la pression (Früh Kölsch, blonde de Cologne légère, 3 €) ou à la bouteille (pilsener Becks de la brasserie Flensburger, 5,90 € les 33 cl). On parie que la carte de snacks vous fera envie. Elle déploie pas moins de six variétés de saucisses (8,50 €): de la Nürnberger (saucisse aux herbes) à la Kalsbratwurst (saucisse de veau grillée) en passant par le Rauchzipfel (saucisse fumée). À picorer avec une Kartoffelsalat (salade de pommes de terre).
Kiez. 24, rue Vauvenargues (XVIIIe). Tlj de 8 h 30 à 2 h. Sam. et dim. dès 10 h.
Udo
Si Berlin est le nouvel eldorado de la fête, Udo est sans doute sa plus belle ambassade à Paris. Derrière les platines, l’immense papier peint représentant le château de Neuschwanstein de Bavière (la «vraie» demeure de la Belle au bois dormant!) constitue la seule entorse stylistique de ce local noir et brut comme un set de techno minimale. Belle ambiance et surtout pas de prise de tête: on est ici pile à bonne distance du tam-tam d’Oberkampf, entre germanophiles, adeptes de la bière Paulaner Hefe-Weizen (blanche non filtrée, 3,50 € les 25 cl) ou Augustiner Helles (même prix). Ce soir-là, le chahut cosmopolite (beaucoup d’étudiants Erasmus) couvrait le son du collectif parisien Exploration. Dommage! En bons activistes noctambules, l’équipe se délocalise à l’occasion à La Java pour des soirées 100 % outre-Rhin. Prochaine Udo Party le 5 décembre.
Udo. 4 bis, rue Neuve-Popincourt (XIe). Tél.: 01 49 29 06 36. Du mar. au sam. de 18 h 30 à 2 h.
Le Kremlin
Back in the USSR! Tel est le programme rétro du Kremlin, campé juste au-dessus de Pigalle depuis trois ans. Portrait de Lénine au mur, «CCCP» peint sur le comptoir, étoiles et faucilles triomphantes, mobilier vintage chiné sur eBay Ukraine, photos de famille jaunies, lumière rougeoyante… Cet ancien bar à hôtesses a été reconverti avec soin en antre soviétique par la bande fêtarde du Rock’n’Roll Circus situé en face (mais aussi de l’Orange Mécanique, l’UFO, le Dirty Dick et le Moonshiner). Pour se désaltérer, bière russe (Baltika), vodka importée et carte de cocktails aux noms évocateurs: Caïpirowska (vodka Zubrowka, citron, cassonade) et Moscow Mule évidemment (vodka Wyborowa, citron vert, ginger beer), mais aussi Kremlin Word (Rittenhouse rye, chartreuse verte, Aperol, Bénédictine,citron vert). L’histoire ne dit pas si Staline y jouait, mais un baby-foot est installé au sous-sol. Prix doux (happy hours de 18 h à 20 h) et musique rock.
Le Kremlin. 6, rue André-Antoine (XVIIIe). Pas de tél. Tlj de 18 h à 2 h.
Leurs mets et leurs flacons calientes ont la réputation de favoriser le réveil des sens. En sortant, vous ne serez plus jamais les mêmes…
La Candelaria
Ce n’est pas un hasard si cette adresse figure au classement 2014 des meilleurs bars du monde établi par le magazine britannique Drinks International. Pointant à la 17e place, et seule représentante de la France au palmarès, cette escale mexicaine ouverte en 2011 au cœur du haut Marais par deux Américains et une Colombienne ex-Experimental séduit autant par son bar à cocktails latins que par sa microtaqueria en antichambre. Si le phénomène tacos prend de l’ampleur dans la capitale, on en déguste ici d’inégalés. Le bar – dont l’entrée est planquée au fond de la taqueria! – révèle une déco chaleureuse de pierres apparentes, coussins colorés et fausses peaux de bêtes. Côté cocktails, interdit de passer à côté de leur classique épicé à souhait, la Guêpe Verte (tequila Ocho Blanco infusée au piment, concombre, coriandre, agave, citron vert). Non loin, le trio aguerri a installé un autre spot caliente de choix, le Mary Céleste, aux assiettes plus élaborées et au décor moins feutré (1, rue des Commines, IIIe).
La Candelaria. 52, rue de Saintonge (IIIe). Tél.: 01 42 74 41 28.Bar ouvert tlj de 18 h à 2 h (résa avant 22 h). Cocktails: de 12 à 14 €. Taqueria ouverte du dim. au mer. de 12 h 30 à 23 h et du jeu. au sam. de 12 h 30 à minuit.
Pili Pili
Dès l’ardoise en vitrine, caïpirinha et cuba libre s’affichent comme les cocktails stars de ce énième bar de poche de la rue Jean-Pierre-Timbaud. Le Pili Pili emprunte son nom à ces petits piments rouges de la cuisine brésilienne; enfermés dans un bocal, ces derniers trônent d’ailleurs sur une étagère au-dessus du bar. La métaphore latine s’arrête là. Ambiance Union Jack, collé-serré (malins, les petits rebords qui courent le long des murs pour poser son verre), avec déco ponctuée çà et là de portraits d’Elizabeth II et d’une cabine téléphonique londonnienne. Ni samba ni salsa en fond sonore, mais des titres plutôt hot qui font chalouper les plus sobres d’entre nous: Kiss (Prince) en entrant, Pump Up The Jam (Technotronic) en sortant.
Pili Pili. 70, rue Jean-Pierre-Timbaud (XIe). Tél.: 01 47 00 49 36. Du mar. au sam. de 18 h à 2 h.
Luz Verde
South Pigalle met le cap sur Mexico! Fraîchement inauguré par Alexis Delassaux et Quentin Zuddas, deux anciens du Frenchie et du bar à vins de Gregory Marchand, ce bar-resto au décor léché (grand bar en bois stratifié, abat-jour tressés, lumière tamisée et crânes en guise de bibelots) mise sur un guacamole d’enfer, des petites assiettes parfumées (ceviche de bonite, salade d’encornet fumé) et des tacos de bonne facture (poulet, cochon, agneau, végétarien) pour attirer la faune branchée du quartier. En semaine, on les accompagne d’une frozen margarita bien frappée, de bière artisanale (Psychedelia), mexicaine (Corona) ou parisienne (Gallia, Demory) ou de vins hexagonaux. Le samedi, place aux cocktails avec un barman invité, différent chaque semaine, qui propose ses créations.
Luz Verde. 24, rue Henry-Monnier (IXe). Tél.: 01 74 64 29 04. Tlj sf dim. et lun., de 12 h à 15 h et de 18 h 30 à 2 h.
Au pays du Soleil-levant, le saké et le single malt font de l’ombre au thé vert. La preuve par deux.
Sherry Butt
Quand deux anciens de l’Experimental Group se lancent dans le nikka bar, cela donne une façade sans enseigne entre Saint-Paul et Bastille, un intérieur cosy avec canapés en cuir, et plus de 50 références de whiskys japonais, mais aussi irlandais ou écossais. À goûter, les douze cocktails maison, comme le Sassy Green, à base de scotch, sirop de pistache, wasabi, citron vert pressé et sauge. Grignotages malins (pata negra, burrata) et DJ’s les week-ends.
Sherry Butt. 20, rue Beautreillis (IVe). Tél.: 09 83 38 47 80. Du mar. au sam. de 18 h à 2 h, du dim. au lun. de 20 h à 2 h.
Izakaya Issé
La belle cantine nipponne s’est refait une beauté au début du mois, déployant dans son sous-sol un vrai bar à tapas à la japonaise baptisé «Salon Ozu». On grimpe sur les tatamis et on glisse ses pieds nus sous la table. Vive le mélange. Un couple d’amoureux peut parfois se retrouver en tête-à-tête avec… un trio de rugbymen. On opte pour le saké Dassai Atatamezake (15 € les 16 cl), servi chaud dans une carafe en terre: la boisson révèle une matière incroyable, ardente, qui chatouille le fond de la bouche. À moins de préférer le plus pétillant Kaze No Mori (9 € le verre). Une adresse taillée pour les gastronomes plutôt que pour les agités du bocal.
Izakaya Issé. 45, rue de Richelieu (Ier). Tél.: 01 42 96 26 60. Du lun. au sam. de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30.
Le whisky, les gratte-ciel, le jazz… tout y est, sauf l’accent.
Le Harry’s Bar
C’est un peu l’antichambre de l’ambassade américaine. Depuis 1911, ce bar tout en boiseries habillées de trophées et blasons a vu passer des générations d’attachés culturels sans cravate levant le coude aux côtés de joyeux amateurs de whiskeys. Même si Hemingway, Sartre ou Blondin n’ont pas été remplacés, on goûte encore au fameux Bloody Mary ou au White Lady (entre 13,50 et 16 €), accompagnés d’un hot dog at anytime. Le service impeccable, toujours en veste et tablier blancs, retient la tradition sans forcer le trait. Chaque soir à partir de 22 h (sf dim. et lun.), le sous-sol plonge dans une atmosphère de piano-bar jazzy. Ne manquez pas l’ambiance torride du dernier jeudi du mois, avec l’incontournable fête de Thanksgiving (le 26 novembre).
Le Harry’s Bar. 5, rue Daunou (IIe). Tél.: 01 42 61 71 14.Du dim. au jeu. de midi à 2 h du matin. Ven. et sam. de midi à 3 h du matin.
Le Duke’s à l’Hôtel Westminster
Le nouveau directeur général de l’hôtel, Ivan Lebrun, un Français de retour de Montréal, féru de culture anglo-saxonne, ne détonne pas dans le contexte feutré de ce bar so British. L’ancien bar à cigares a conservé ses gros fauteuils clubs vert gazon et sa bibliothèque, pour le plaisir des amateurs de purs malts et de savoureux club-sandwichs. À l’heure de l’apéro-drink (18 h 30-21 h 30 du mar. au sam.), l’ambiance est rythmée par les notes jazzy du pianiste. En fin de semaine (dès 22 h), un (e)chanteur(se) ou un contrebassiste se joint à lui pour revisiter le répertoire des grands standards.
Le Duke’s à l’Hôtel Westminster. 13, rue de la Paix (IIe). Tél.: 01 42 61 55 11.
Le bar Brûlé de l’Hôtel W
Pas sûr que les New-Yorkais s’y sentent vraiment chez eux. Mais tous les ingrédients ont été réunis pour donner l’illusion aux Parisiens d’avoir été téléportés à Manhattan. Le décor noir et ses panneaux géométriques rétro-éclairés évoquent les gratte-ciel de Big Apple; une fresque colorée de personnages à la fête illumine le comptoir; le mobilier carré qui donne envie de rester à la verticale. La carte de whiskies américains, le fameux Manhattan (14 €) et la programmation musicale complètent le tableau. Du jeu. au sam., l’ambiance est au hip-hop, r’n’b et nu disco sous la houlette de Karl, alias IllustriousOne.
Bar Brûlé, 2, rue Meyerbeer (IXe). Tél.: 01 77 48 94 49.
The Green Goose
Sur l’axe Voltaire-Nation, la rue des Boulets n’est pas la plus sexy de toutes. Sauf qu’elle recèle quelques adresses pour initiés comme ce pub irlandais qui pourrait avoir poussé du côté de Belfast ou de Dublin. Grandes tables communes en bois, lampes industrielles et murs recouverts de planches brutes ou de papier journal, l’ambiance se révèle chaleureuse et tamisée. Au bar ou en salle, les clients viennent se réconforter à grandes bouffées d’Eire liquide: une douzaine de bières 100 % Irish (six pressions à partir de 3,60 € les 25 cl et un bon choix de pale ale) et une carte de cocktails maison bien shakée, à base d’alcools infusés. Même les plats (magret de canard, purée de céleri, betteraves et topinambours rôtis, onglet de bœuf irlandais) sont dignes d’un gastropub, c’est dire!
The Green Goose. 19, rue des Boulets (XIe). Tél.: 09 82 37 73 41. Tlj de 10 h à 2 h.
Moonshiner
Une pizzeria? Un bar à cocktails? Les deux, mon capitaine! Dans la plus pure tradition du speakeasy US, l’entrée du Moonshiner se dissimule derrière la porte frigo de Da Vito, une pizzeria carrelée de blanc aux spécimens de qualité (10-15 €). Passée la chambre froide, autre ambiance: lumières ultra tamisées, phonographe rétro, déco époque Prohibition et musique jazzy. Du côté des drinks, plus de 80 références de whiskys et une carte de cocktails pointus comme le Back to Basil (gin Beefeater, sirop de poivre, huile d’olive, jus de citron jaune, blanc d’œuf, feuilles de basilic et top soda). Grand fumoir pour les amateurs.
Moonshiner. 5, rue Sedaine (XIe). Tél.: 09 50 73 12 99. Tlj de 18 h à 2 h. Cocktails: de 6 à 14 €.
Deux adresses incontournables pour, les yeux fermés et une paille dans le bec, se croire illico sous les cocotiers.
Dirty Dick
S’il en a conservé le nom, ce bar à cocktails de South Pigalle n’a plus rien du bar à hôtesses d’antan. Il affiche pourtant une chaleur notoire. Et pour cause, l’ambiance ici est 100 % hawaïenne. L’inspiration? La culture Tiki venue de Polynésie, incontournable dans les États-Unis des fifties. Des chemises à fleurs du barman à la bande-son ensoleillée, en passant par le mobilier en rotin colonial, le papier peint pin-up et soleil couchant ou les animaux sauvages (tigre et lionne) empaillés dans le fumoir, le Dirty Dick est le lieu idéal pour oublier la froideur de l’hiver parisien. La carte des boissons est au diapason, avec le rhum en majesté (55 références), et une vingtaine de cocktails fruités very strong servis – pour certains – dans des verres en forme de statues maories ou dans des bowls en forme de coquillage à partager. Parmi les incontournables, le Mai Tai, le Zombie ou la Mula Mexicana. Aloha Paris!
Dirty Dick. 10, rue Frochot (IXe). Pas de tél. Tlj, de 18 h à 2 h. Cocktails: 7 à 14 €.
Le Comptoir Général
Voilà un des rares endroits (le seul?) à Paris où l’on vous abreuvera de bissap, le jus d’hibiscus culte des fêtes africaines. Piloté par les ambianceurs Etienne Tron et Aurélien Laffont, on joue ici à fond le repaire «afro-foutraque». On navigue entre une immense salle de bal, un «ghetto museum» avec vitrines de curiosités, une simili-salle de classe, un jardin endémique derrière ses baies vitrées. Le tout saupoudré d’une bande-son de circonstance: Fela Kuti, Mulatu Astatke, Francis Bebey… S’il ne rameute pas en nombre la communauté africaine, ce décor carte postale planté en plein quartier hipster affole le branché en mal d’exotisme. Pour preuve: la file d’attente n’en finit pas de s’allonger tous les week-ends à partir de 23 h. Au rayon cocktails, le Tiki Bar envoie notamment un Mai Tai hawaïen (rhums blancs et ambrés, liqueur d’orange, jus de citron vert, orgeat, sucre de canne), un Bahama Mana (liqueur de café et de coco, rhum brun, jus de citron vert et d’ananas). Ou le mélange signature Secousse (bissap, concombre frais, vodka). À partir du 3 décembre, le lieu s’augmentera d’un concept store avec des antiquités, des disques, des objets de déco, des jouets, des affiches, un coiffeur et une friperie revisitée en «marché noir».
Le Comptoir Général. 80, quai de Jemmapes (Xe). Tél.: 01 44 88 24 48. Tlj. de 11 h à 1 h. Cocktails: de 7 à 15 €.
Barmen invités
La fourmi n’est pas prêteuse, mais le barman de l’Andy Wahloo si! Une fois par mois, Kaled Derouiche passe le relais à un illustre collègue invité (le mois dernier, Luca Cinalli du Nightjar à Londres, n° 3 des World’s 50 Best Bars, ouvrait le bal). À lui de gagner le cœur – et le palais! – des fidèles de ce repaire «maroco-trendy» du quartier Arts et métiers. Lors de chaque édition, le bartender de passage relookera la carte des cocktails à son image (de 13 à 15 €) avec, pour défi, de faire aussi bien que le maître de maison.
Andy Wahloo. 69, rue des Gravilliers (IIIe).
À la Française
Paradoxe: premier consommateur de whiskys écossais, l’Hexagone ne se classe qu’au 6e rang des buveurs de cognac… Et les cocktails qui font courir la capitale? Pures inventions anglosaxonnes! Le Byrrh, la Chartreuse, la Suze et autres élixirs ont déserté les adresses à la mode. Mais un irréductible Gaulois résiste encore. Stephen Martin, qui a écumé les palaces et les clubs, s’est formé à Münich, a lancé le bar de La Vue, dirigé le Hilton et le Jazz Club du Méridien, vient d’ouvrir un bistrot qui se doublera dès le 4 décembre d’un véritable bar. À la Française. L’homme y envoie des «coquetels» 100 % français où, dit-il, «l’équilibre du goût prime sur la force de l’alcool». Exemples? Le Grand Boulevardier à base de vermouth, cognac, kummel et Suze (9 €). Ou encore l’Eau Fraîche, sirop de pêche, Suze, gin bourguignon, tonic et essence de romarin (5 €), étonnante de légèreté.
À la Française, 50, rue Léon-Frot (XIe). Tél.: 09 82 49 02 69. Du lun.au sam. de 7 h à 2 h.
Los Mexicanos repris par la Clique
Toujours à la recherche de nouvelles sensations, La Clique (pilotée par Lionel, du Baron), reprend cette adresse mexicaine du quartier Paradis. Entre le faubourg Poissonnière et le square Montholon, la petite rue Papillon sera, dès la fin décembre, la destination des amateurs de soleil. Après travaux, Los Mexicanos restera une cantina traditionnelle pour déguster quesadillas, tacos et guacamole; côté bar, on trinquera à la téquila et au mezscal. Sur fond de musique ranchera (rengaines populaires exprimant passion et sensualité), l’ambiance promet d’être moite. On y dansera tard, jusqu’à 4 h du matin.
Los Mexicanos par La Clique , 10, rue papillon (xe). Ouverture dans un mois.
Réservations en ligne
Pris d’assaut à l’heure de l’apéro ou sans une place en terrasse aux beaux jours, nos bars préférés nous obligent souvent à faire demi-tour. Lancé la semaine dernière sur la Toile, le site reserverunbar.fr (Ruub) change la donne, permettant désormais de réserver une table pour deux ou plus dans une centaine de zincs de la capitale.
www.reserverunbar.fr
GWENMUZ
le
Vous ne précisez pas si ces bars sont effectivement fréquentés par les gens des pays dont ils sont censés être des copies “importées” dans la capitale. Parce que au final si c’est pour se retrouver dans une ambiance clientèle parisienne “friquée” tous les efforts de décoration seront quelque peu vains pour se sentir dépaysé…
celasepassenfrance
le
C’est la promotion de l’alcool ???
orthographe10
le
Quinze bars, ça fait beaucoup de (bières) pression…
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Paris : le tour du monde en 15 bars
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