Jeux olympiques de Tokyo | Circuit gourmand aux saveurs nippones – La Presse

Consulter lapresse.ca
Liens utiles
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Les Jeux olympiques de Tokyo sont une belle occasion de découvrir les plats de cette culture millénaire.
Plus que quelques jours avant le début des Jeux olympiques de Tokyo. Pour l’occasion, voici six suggestions gourmandes authentiques pour apporter le Japon à vous, sans sortir de Montréal.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
L’Okeya Kiujiro est un omakase traditionnel : le menu est entièrement au choix du chef.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Assis au bar, on admire la technique irréprochable du chef… et ses couteaux très affûtés !
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Le chef-propriétaire de l’Okeya Kiujiro, Takuya Matsuda
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Plusieurs nigiris parsèment le menu dégustation ; chaque petit plat fait montre d’un grand souci pour les détails.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Un plat composé d’encre de seiche et d’une palourde.
Le terme japonais « omakase » signifie « carte blanche ». Dans ce type de restaurant, il n’y a qu’un seul menu, création du chef sushi. Il suffit de s’asseoir, de se laisser impressionner par les techniques déployées devant nos yeux — dont l’art du sasagiri, qui consiste à créer des formes sur une feuille de bambou avec un couteau bien affûté — et de déguster les mets d’une finesse remarquable déposés devant nous. C’est exactement à ce genre d’expérience que vous aurez droit chez Okeya Kiujiro, nouvel omakase du centre-ville, qui se targue d’être le premier du genre à Montréal. Exploité en formule « à emporter » depuis janvier, l’endroit a finalement ouvert ses portes au début de juillet pour proposer cette expérience authentique qui vous transportera directement à Tokyo avec ses nombreux nigiri et autres petits plats comme une délicate morue marinée au miso, du thon bonite fumé aux pailles, du homard tempura à la texture aérienne ou du bœuf Wagyu de Kagoshima légèrement saisi. Le tout servi avec vaisselle et ustensiles authentiques nippons. Petit conseil : arrivez l’estomac vide, car le menu dégustation, offert à 200 $ par personne, compte une vingtaine de petits plats préparés directement devant vous par le chef-propriétaire, Takuya Matsuda, et son équipe dévouée. Le restaurant peut accueillir seulement 10 personnes autour du bar, et on est bouche bée en admirant la chorégraphie réglée au quart de tour effectuée par l’équipe. Notons que l’endroit attend toujours son permis d’alcool, mais dès qu’il l’obtiendra, une carte de sakés de la sommelière Kuniko Fujita s’ajoutera à l’offre.
1227, rue de la Montagne, Montréal
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Un exemple de petits plats qu’on peut déguster à la bonne franquette chez Ôkini : petites grignotines typiquement nippones importées du Japon, pieuvre et thon albacore marinés, nouilles de soba.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Chez Ôkini, la sélection de sakés est à découvrir. L’endroit propose aussi ses propres produits d’épicerie maison.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Les trois copropriétaires du Jun I et d’Ôkini : Jonathan Daunais, le chef Junichi Ikematsu et Ped Phimphrakeo
Au Japon, nous explique Ped Phimphrakeo, copropriétaire chez Jun I et Ôkini, les kakuuchi désignent un type de dépanneurs où se rendent les travailleurs après leur journée de boulot écumer des pintes de bière tout en grignotant de petites collations. C’est de ces endroits animés et décontractés que l’équipe derrière Jun I s’inspire pour mettre de l’avant un tout nouveau concept dans Ôkini, boutique adjacente au restaurant qui a ouvert juste avant la pandémie. À la fois épicerie, comptoir et caviste où l’on peut faire le plein de sakés et de vins d’importation privée, ainsi que de produits d’épicerie faits maison ou importés, Ôkini est désormais un endroit où s’arrêter pour prendre une bouchée sans chichi. On se sert directement dans les plats préparés disposés dans le comptoir réfrigéré à l’entrée — pieuvre ou thon albacore mariné, boîtes bento, nouilles soba sautées — tout en commandant un saké au verre directement au comptoir. À venir l’automne prochain : des petites tables roulantes pour manger directement debout, dans l’esprit des kakuuchi. « Ce qu’on veut, c’est vraiment créer un endroit convivial et accessible à tous, », résume M. Phimphrakeo.
156B, avenue Laurier Ouest, Montréal
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Au Noren, on se régale de ces deux spécialités japonaises que sont les takoyaki et les okonomiyaki.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
On peut se procurer sur place des bières japonaises importées.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Nouveauté au menu du Noren : les boîtes bento, dont le contenu varie chaque semaine
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Élyse Garand et Hidehori Tusa, le couple propriétaire du Noren
Depuis 2016, Noren, mené par le couple formé d’Élyse Garand et de Hidehori Tusa — qui a vécu des années au Japon avant de déménager à Montréal —, est installé dans un minuscule local de la rue Rachel. Hidehori Tusa propose des plats typiques de son pays natal, dont des takoyakis, délicieux beignets faits d’une pâte qui fait penser à celle des crêpes dans laquelle sont mélangés de petits morceaux de pieuvre, ensuite grillée dans un poêlon en fonte spécial pour créer la forme ronde typique. L’okonomiyaki (sorte d’omelette de chou avec porc ou shiitakes), autre plat typique du pays du Soleil-Levant, figure aussi au (très) court menu. L’endroit, qui n’a toujours pas rouvert sa toute petite salle à manger, continue de rouler avec les commandes à emporter (sur place ou passées à l’avance). Nouveauté : le plat du jour, qui est servi en format « bento », idéal pour les lunchs. Lors de notre passage, le porc au gingembre, servi sur riz, avec légumes, shishitos grillés, salade de patates et œuf mariné au soya, était à l’honneur, mais le menu varie chaque semaine. On complète le tout avec une bonne bière japonaise importée ou une boisson maison comme un hojicha (thé vert) au lait d’avoine.
77, rue Rachel Ouest, Montréal
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU YOKATO YOKABAI
Les nouilles servies au Yokato Yokabai sont un peu plus minces que celles qu’on retrouve dans d’autres adresses montréalaises.
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU YOKATO YOKABAI
L’entrée discrète du Yokato Yokabai, rue Drolet, près de Rachel
Loin de nous l’idée de lancer un débat autour des meilleurs ramens à Montréal. La métropole pullule d’adresses qui en servent de délicieux, dont Tsukuyomi, Ramen Misoya ou encore Umami Ramen, qui en propose une très bonne version végétalienne. Mais notre adresse favorite demeure Yokato Yokabai. D’abord, son emplacement, discret avec entrée rue Drolet (à l’arrière de l’izakaya Ichigo Ichie, tenu par les mêmes propriétaires), en fait un secret bien gardé — même si, parfois, la file s’allonge devant la porte de l’établissement qui ne prend pas de réservations. L’endroit se targue d’être la première et seule adresse montréalaise de ramens dits tonkotsu, dont la particularité est le bouillon, d’apparence laiteuse, fait à partir d’os de porc. Ici, on se fait un point d’honneur de n’utiliser que des ingrédients biologiques et aucun additif comme du glutamate monosodique dans les préparations — et ça se goûte ! Une fois à l’intérieur, on coche simplement sur une feuille nos choix de bouillon, de style de nouilles et de garnitures. Les plus affamés pourront accompagner leur ramen de poulet frit style karaage, de tofu don ou de korokke, des croquettes de pommes de terre. Tout est fait à la commande et rapidement, donc ne laissez pas la file vous décourager.
4185, rue Drolet, Montréal
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Le curry katsu du Marusan, servi sur l’heure du dîner chez Fleurs & Cadeaux
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Hideyuki Imaizumi, accompagné de Sébastien D. Langlois et de Tetsuya Shimizu, chef sur place
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
La sélection de sakés de Fleurs & Cadeaux est à découvrir.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Du côté du café Osmo, les sandwichs de type « sando » sont à l’honneur.
Nous avons découvert, il y a quelques années, Marusan, qui avait pignon sur rue dans le Vieux-Montréal avant la pandémie. L’endroit ne dérougissait pas sur l’heure du dîner avec son menu qui mettait notamment de l’avant la spécialité de Hideyuki Imaizumi : le donburi, un bol de riz qui peut être garni de poulet, de bœuf, de poisson ou de curry katsu (une escalope de porc panée servie avec sauce au cari). Si Marusan, qui avait aussi un comptoir au Time Out Market, a fermé ses portes, sa cuisine revit actuellement dans deux adresses distinctes. D’abord, chez Fleurs & Cadeaux, situé dans le Quartier chinois, où Imaizumi, appuyé par Tetsuya Shimizu, offre à son menu plusieurs spécialités : boîtes bento, bol chirashi et le fameux katsu curry. En soirée, le nouveau menu mise sur le raffinement avec sashimi, temakizushi et yakitoris (brochettes), entre autres. Le programme liquide, pensé par l’importateur et partenaire Sébastien D. Langlois (Bacchus76), vaut aussi franchement le détour avec ses sakés étonnants et vins naturels. Ensuite, l’équipe d’Imaizumi (avec ses partenaires de Fleurs & Cadeaux) travaille aussi avec le café Osmo et y propose notamment des sandos, sandwichs japonais typiques servis avec du pain au lait, avec l’apport de la chef Kohko Hasegawa.
1002, rue Saint-Urbain (Fleurs & Cadeaux), Montréal
51, rue Sherbrooke Ouest (Osmo X Marusan), Montréal
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
De nombreux petits gâteaux, qui ont tous en commun le matcha, sont offerts sur place.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Yukiko Sekiya est une pâtissière de talent et propriétaire du Matcha Zanmai.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Le Matcha Zanmai a ouvert au centre-ville en 2019, rue Mackay.
Le matcha, poudre très fine de thé vert japonais qui se boit en boisson, mais qui s’intègre aussi à plusieurs mets, gagne sans cesse en popularité en Amérique du Nord. Sa forme la plus répandue est sans doute le matcha latté, qu’on déguste chaud ou froid. On peut bien sûr s’en procurer chez Matcha Zanmai, comptoir spécialisé en matcha ouvert en 2019 au centre-ville, mais pas seulement ça. Le reste du menu est un véritable paradis pour qui aime le matcha ou veut le découvrir : crème glacée au matcha, soda au matcha, mochi au matcha, petits gâteaux au matcha… Bref, le choix ne manque pas ! La propriétaire, Yukiko Sekiya, est aussi de l’entreprise Yuki Cake, spécialisée en gâteaux de mariage, donc toutes les petites douceurs sont bien sûr faites maison, avec beaucoup de finesse. Une adresse à découvrir, qui ouvrira à l’automne un deuxième emplacement aux Promenades Saint-Bruno.
1428, rue Mackay, Montréal
Où aller pour bien boire et bien manger le 31 décembre ? Notre équipe vous présente sa sélection pour accueillir comme il se doit la nouvelle année !
À travers les bons coups et, parfois, les moins bons, nos critiques de restaurants vous racontent leur expérience, présentent l’équipe en salle et en cuisine, tout en expliquant ce qui a motivé le choix du restaurant. Cette semaine : PubJelly.
Il y a beaucoup à voir et à faire dans la métropole pendant les Fêtes ! Voici deux occasions gourmandes pour profiter de la ville.
On aime ces espaces hybrides où on trouve toujours une bonne raison de s’arrêter. C’est le cas de L’Échoppe, chefs épiciers, adresse du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec, un projet mené conjointement par la propriétaire du Hobbit, Jocelyne Veillette (que tout le monde appelle Jojo), et ses deux nouveaux partenaires, le chef Rémi Harvey (47e Parallèle) et la maître d’hôtel Danie Ouellette (Versa, Sales Gosses).
Lorsqu’elle parle de son projet, Babeurre délicatesses, Karine Jacques aime le comparer à « un bébé Olive+Gourmando ». La barre est haute, se dit-on, mais une visite au mignon espace du quartier Limoilou, à Québec, suffit à nous convaincre. On est ici au royaume de la gourmandise créative, des douceurs alléchantes et tout fait envie : « buns » briochés canneberge, courge et caramel salé, biscuits à la napolitaine (fraise-vanille-matcha), scone au kimchi bleu, gâteau amandes, miel et figues…
À travers les bons coups et, parfois, les moins bons, nos critiques de restaurants vous racontent leur expérience, présentent l’équipe en salle et en cuisine, tout en expliquant ce qui a motivé le choix du restaurant. Cette semaine : la chaleureuse cuisine ouïghoure d’Urumqi Ozgu uyghur cuisine.
La pandémie a chamboulé bien des choses. Parmi elles, les jours d’ouverture des restaurants, qui ont rétréci comme peau de chagrin. Une situation grandement attribuable à la pénurie de main-d’œuvre. Vous cherchez des endroits où manger en début de semaine ? Notre journaliste a concocté une liste (non exhaustive) de suggestions qui valent le détour.
Ce petit restaurant de poche pourrait s’appeler Chez Maurín, tant on a l’impression de pénétrer dans l’appartement un peu grunge de la chef, avec son réfrigérateur recouvert d’autocollants, sa petite cuisinière domestique à serpentins et son mobilier « moyens du bord ». Chose certaine, c’est décontracté ici et l’art du peintre et muraliste Omar Bernal (il ne faut pas manquer d’aller aux toilettes !) ajoute une touche un peu punk à l’affaire.
À travers les bons coups et, parfois, les moins bons, nos critiques de restaurants vous racontent leur expérience, présentent l’équipe en salle et en cuisine, tout en expliquant ce qui a motivé le choix du restaurant. Cette semaine : La Panzeria et son authentique cuisine qui transporte dans le sud de l’Italie.
Pour faire le plein de gourmandises, faire des provisions en prévision de vos tablées du temps des Fêtes ou simplement découvrir des artisans et producteurs qui mitonnent de petites merveilles à se mettre sous la dent, les marchés de Noël organisés un peu partout dans la province sont là ! En voici quelques-uns à ne pas manquer.
En mars 2020, on annonçait dans cette rubrique l’ouverture « prochaine » de Nomi, projet du groupe A5 et plus particulièrement de l’équipe derrière les courus Jatoba et Flyjin. Presque trois ans plus tard, pour les raisons habituelles, cette nouvelle adresse installée tout près du square Phillips ouvre enfin.
Ouvert de jour, le comptoir bien connu de banh mi rue Saint-Viateur Ouest a maintenant son pendant de soir : le Nili.
C’est l’émergent quartier Saint-Sauveur, dans la basse-ville de Québec, qu’a choisi l’équipe du restaurant Melba pour installer ses quartiers. Le chef Guillaume St-Pierre, qui s’est associé dans cette nouvelle aventure avec le duo de cuisiniers Charles Provencher-Proulx et Alexandra Roy, demeure en terrain connu : son réputé établissement Battuto (élu Restaurant de l’année aux Lauriers de la gastronomie cette année) est installé non loin, dans Saint-Roch, quartier adjacent.
(Madrid) Le Guide Michelin 2023 pour l’Espagne a décerné mardi une troisième étoile à deux restaurants, Atrio, à Cáceres, et Cocina Hermanos Torres, à Barcelone, soit 13 établissements « tri-étoilés » dans le pays.
À travers les bons coups et, parfois, les moins bons, nos critiques de restaurants vous racontent leur expérience, présentent l’équipe en salle et en cuisine, tout en expliquant ce qui a motivé le choix du restaurant. Cette semaine : les spécialités vietnamiennes de Ho Guom.
Le restaurant O’Thym est sortir grand gagnant du 5e Prix restaurateur Aliments du Québec au menu, le 15 novembre dernier.
Nos applications
Contact
Services
Archives
Suivez La Presse
Légal
© La Presse Inc. Tous droits réservés.
Conditions d’utilisation| Politique de confidentialité| Registre de publicité électorale| Code de conduite

source

A propos de l'auteur

Ajouter un commentaire

Avatar de bonite Par bonite

bonite

Avatar de bonite

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE