Le délicieux secret des yaki udon – La Presse

Le délicieux secret des yaki udon - La Presse
Consulter lapresse.ca
Liens utiles
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Un plat de yaki udon facile à préparer à la maison
Des nouilles charnues avec des garnitures aussi variées que savoureuses, comme du bacon, des champignons ou… ce qui vous fait envie, le tout nappé d’une énigmatique sauce soyeuse et umami à souhait. Les nouilles udon sautées — yaki udon en japonais — sont toutes désignées pour un repas qui réchauffe à la fois le corps et le cœur. Voici comment les cuisiner à la maison.
À quelques jours de la fermeture de leur minuscule restaurant de la rue Rachel pour des vacances au Japon, Élyse Garand et Hidenori Tsuda avaient oublié la venue de La Presse au Noren pour préparer des yaki udon, d’épaisses nouilles de farine de blé sautées à la poêle (yaki signifie « grillé », en japonais).
« Pas grave, j’en fais à l’instant », s’amuse Élyse Garand, en attrapant un paquet de nouilles au congélateur.
Le temps de réunir une poignée d’ingrédients, de plonger les nouilles udon dans l’eau bouillante et d’allumer la plaque chauffante, le local s’emplit d’une envoûtante odeur de cuisine de rue asiatique. Et d’un peu de fumée. « On ne fait pas souvent de nouilles sautées ici, parce qu’on n’est pas assez bien installés, mais on adore ça ! », ajoute Élyse Garand.
Les spécialités du Noren sont les takoyaki (beignets de pieuvre) et les okonomiyaki (omelettes au chou), mais il y a parfois des udon au menu comme plat de la semaine.
En quelques minutes, tout est prêt. Les yaki udon baignent dans la butter shoyu, l’appétissante émulsion à base de soya qui fait leur succès. Avec les nouilles charnues, les gros morceaux de champignons et l’œuf au jaune encore tendre annoncent une riche symphonie de textures, à laquelle les morceaux d’asperges croquants et l’oignon vert apporteront aussi une touche de fraîcheur. L’odeur du bacon finit de titiller les papilles. « Le bacon apporte un petit côté fumé qu’on a parfois du mal à donner sans un vrai wok », ajoute Élyse Garand.
En bouche, toutes les promesses sont tenues. Et les nouilles disparaissent à grands coups de baguettes.
Au Japon, comme chez Noren d’ailleurs, les udon sont plus souvent servies dans un bouillon. Pour les nouilles sautées, les restaurants se tournent davantage vert les soba, plus fines. D’ailleurs, la légende veut qu’une pénurie de soba soit à l’origine des yaki udon. Un chef de l’île d’Hokkaido aurait ainsi servi des udon à la poêle par dépit à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais l’expérience a plu. Beaucoup. Et avec le temps, le plat a fait des adeptes partout au pays du Soleil levant, où chaque région a ses garnitures de prédilection.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Élyse Garand et Hidenori Tsuda dans leur restaurant Noren, rue Rachel, à Montréal
J’aime les yaki udon pour leur texture. Comparées aux yaki soba, elles sont plus rebondissantes. Et puis, j’adore la sauce. J’en boirais presque à la bouteille. Avec plein de garnitures comme le porc et le gingembre… je ne sais pas qui peut ne pas aimer ça !
Hidenori Tsuda
La fabrication de nouilles udon n’est pas particulièrement compliquée, poursuit le chef japonais, mais l’entreprise est salissante. Faute d’espace, Élyse et Hidenori — qui forment un couple dans la vie — utilisent donc des nouilles congelées. Dans les épiceries asiatiques, mais aussi chez Provigo ou Walmart, on en trouve aussi des fraîches emballées sous vide, parfaites pour des yaki udon maison.
« Il faut tremper les nouilles dans l’eau bouillante juste le temps de les réchauffer, explique Hidenori Tsuda, qui a encore de la famille à Kyoto. Plus longtemps, elles deviendront pâteuses… »
Les udon sèches ne sont quant à elles jamais aussi charnues que les fraîches ou les congelées. Mais elles font aussi l’affaire…
Dans tous les cas, on peut les garnir de ce qu’on a sous la main : protéines (viande, œuf, fruits de mer ou tofu), légumes (chou, haricots verts, champignons…) et aromates (ail, gingembre, piment, algues, kimchi, bonite, sésame…).
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
La sauce butter shoyu est très simple à préparer. Il suffit de faire fondre du beurre tout doucement avec de la sauce soya et du saké. La clé est de bien mélanger le tout pour faire une émulsion.
Reste que l’ingrédient secret des yaki udon, c’est la sauce. La butter shoyu (littéralement « beurre et soya »), dont raffole Hidenori Tsuda, est d’une désarmante simplicité à préparer. Il suffit de faire fondre du beurre tout doucement avec de la sauce soya et du saké. La clé est de bien mélanger le tout pour faire une émulsion. Attention : si la poêle est trop chaude, la sauce va se séparer. Le plat ne sera pas immangeable, loin de là, mais il faudra oublier son côté soyeux.
Les épiceries asiatiques proposent aussi d’autres sauces préparées délicieuses avec des udon, dont la sauce tonkatsu, qui rappelle au goût la Worcestershire. La sauce yakisoba a aussi ses partisans.
Pas envie de cuisiner ? Quelques restaurants proposent des yaki udon à Montréal. Parmi eux, celles au poulet de chez Kurobuta, boulevard Saint-Laurent, et au bœuf de chez Kinka, une chaîne fondée à Toronto qui compte une succursale rue Sainte-Catherine Ouest, dans le centre-ville.
Alors, pourquoi se priver ?
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Yaki udon minute, par Élyse Garand
Les yaki udon sont délicieuses avec une grande variété de garnitures, alors n’hésitez pas à faire des substitutions en fonction de ce que vous avez sous la main. Voici la recette du plat préparé par Élyse Garand, du Noren, pour ce reportage.
Pour 4 personnes
1. Déposer les œufs dans l’eau bouillante et cuire 6 minutes et demie. Égoutter, couvrir d’eau froide et laisser refroidir avant d’écaler. Réserver.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Les udon congelées ou fraîches n’ont besoin que d’être réchauffées dans l’eau bouillante. Il ne faut par les cuire trop longtemps, au risque de les rendre pâteuses.
2. Préparer les udon congelées ou séchées en suivant les instructions sur le paquet. Rincer à l’eau froide. Réserver.
3. Faire chauffer une grande poêle et y ajouter les morceaux de bacon, les asperges et les pleurotes. Cuire environ 2 minutes.
4. Ajouter tous les ingrédients de la sauce sauf le beurre, puis remuer.
5. Retirer la poêle du feu, puis ajouter les dés de beurre bien froid à la poêle et remuer vivement pour émulsionner la sauce.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Une fois la sauce bien émulsifiée, ajouter les nouilles et bien mélanger pour les napper.
6. Ajouter les nouilles udon. Bien mélanger pour les napper de sauce. Répartir le contenu de la poêle dans quatre bols ou assiettes.
7. Garnir chaque plat d’un demi-œuf, d’oignons verts et d’algues séchées.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Le Manoir Hovey est un des hôtels les plus romantiques du Québec. Parions que ses chambres, son spa et son restaurant principal Le Hatley seront bien occupés le week-end prochain, pour la Saint-Valentin. Pour ceux et celles qui préfèrent souligner l’amour à la maison, le chef Alexandre Vachon propose une recette de circonstance.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
(Paris) À la coque, mollet, parfait… et bientôt par cycles ? Des scientifiques se sont penchés sur la cuisson idéale des œufs et proposent une nouvelle recette, optimale selon eux, pour en préserver les qualités gustatives et nutritionnelles.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Une fois par mois, notre collaboratrice connue pour son blogue culinaire Vert Couleur Persil vous propose une recette gourmande à réaliser avec ce qui traîne dans votre frigo !
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Une fois par mois, notre collaboratrice connue pour son blogue culinaire Vert Couleur Persil vous propose une recette gourmande à réaliser avec ce qui traîne dans votre frigo !
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Lorsqu’il était chef au chic bistro Laloux, Marc-André Jetté a proposé le tartare, grand classique de la cuisine française, dans la plus pure tradition. « Aujourd’hui, on l’apprête à toutes les sauces. Il y a même des bars à tartare », note-t-il. En plus de se préparer rapidement, le tartare a en effet cet avantage de pouvoir être réinventé à la guise du cuistot, quoique certains principes ne changent pas : la qualité des ingrédients fait l’essentiel du plat.
À court d’idées – et de temps – pour trouver une recette qui impressionnera à tout coup vos invités ? Et si on vous disait qu’il vous suffirait de huit petites minutes pour cuire un sublime soufflé au fromage ? Oui, ils seront tout simplement… soufflés !
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Quand nous lui avons proposé d’utiliser la mousse de foie de volaille pour en faire une recette de son cru, le chef propriétaire du restaurant Chez Jean-Paul a d’abord hésité. Il faut dire que le foie est un aliment qu’il a longtemps détesté, ce qui inclut ses dérivés. Peut-être est-ce son âpreté ou sa texture granuleuse, réfléchit-il… Mais puisqu’un défi culinaire a le don de l’allumer, Isael Gadoua a aiguisé ses couteaux et concocté un plat qu’il pourrait lui-même prendre plaisir à déguster.
Nos applications
Contact
Services
Archives
Suivez La Presse
Légal
© La Presse Inc. Tous droits réservés.
Conditions d’utilisation| Politique de confidentialité| Registre de publicité électorale| Code de conduite

source

A propos de l'auteur

Ajouter un commentaire

bonite

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE