Attentat de la rue des Rosiers en 1982: un seul suspect arrêté, clamant son innocence – Arabnews fr

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PARIS: Quarante ans après l’attentat de la rue des Rosiers dans le quartier juif historique de Paris, attribué au groupe palestinien extrémiste d’Abou Nidal, le seul suspect aux mains de la justice française clame toujours son innocence, ses avocats dénonçant la recherche d'”un coupable à tout prix”.
Extradé en décembre 2020 par la Norvège, ce Palestinien naturalisé Norvégien de 63 ans, Walid Abdulrahman Abou Zayed, est depuis inculpé d’assassinats et de tentatives d’assassinats et en détention provisoire.
Les juges antiterroristes français le soupçonnent d’être l’un des auteurs de l’attentat.
Le 9 août 1982, un commando de trois à cinq hommes était arrivé, en deux groupes, rue des Rosiers, dans le quartier parisien du Marais.
Le premier avait jeté une grenade en direction du restaurant Jo Goldenberg et le second avait ouvert le feu dans l’établissement.
Quelques instants après, les assaillants remontaient en courant la rue, tirant sur des passants affolés, qui cherchaient désespérément un refuge.
L’attentat, qui a fait six morts et 22 blessés, a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal, un groupe palestinien dissident de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
«Limbes de l’histoire»
M. Abou Zayed conteste jusqu’à sa présence en France au moment des faits.
“La commémoration de cet attentat ne doit pas faire oublier qu’il y a dans cette affaire un homme détenu qui clame son innocence. Répondre au terrorisme, c’est y opposer l’État de droit, pas l’État qui venge, ni celui qui cherche un coupable à tout prix”, soulignent ses avocats, Bruno Gendrin et Romain Ruiz.
“La poursuite de notre client répond à un pur fantasme judiciaire, celui de découvrir une vérité qui s’est depuis longtemps perdue dans les limbes de l’histoire”, avancent-ils.
Aîné de huit enfants, M. Abou Zayed est né en 1958 en Cisjordanie, près de Jenine, de parents paysans. Il travaille dans le bâtiment, adhère au Fatah en 1981 et part dans un camp d’entraînement en Syrie, selon son récit résumé dans des documents consultés par l’AFP. De 1982 à 1983, il dit avoir séjourné au Liban. Quant au Fatah-CR, il soutient ne rien en savoir.
Il se marie en 1985, a deux enfants. En 1991, il émigre avec de faux papiers en Norvège, qu’il ne quitte plus.
Trois témoignages «concordants»
Selon M. Ruiz, M. Abou Zayed a appris le maniement des armes comme “tous les Palestiniens militants” et n’est jamais allé en France. Mais depuis le début des années 2010, les juges d’instruction français le soupçonnent d’avoir fait partie du commando.
Ils soulignent notamment des omissions, imprécisions et contradictions sur son parcours au début des années 1980 pendant ses interrogatoires.
Les magistrats s’appuient également sur des notes des services de renseignement et sur trois témoins, se présentant comme des anciens membres du groupe Abou Nidal, entendus par les enquêteurs entre 2011 et 2015.
Deux évoquent M. Abou Zayed en tant que membre du commando ; l’un d’eux, sous couvert de l’anonymat, l’a décrit comme un “exécutant très important de 1977 à 1984” de l’organisation, tombée en désuétude après la mort de son chef à Bagdad en 2002.
Pour la chambre de l’instruction de Paris, qui a validé son inculpation, l’ancienneté des faits “ne suffit pas” à discréditer ces témoignages, par ailleurs “concordants”.
Les juges pensent avoir identifié trois autres suspects, deux localisés en Jordanie, dont le cerveau présumé de l’attentat, et un troisième en Cisjordanie, mais la Jordanie a refusé à plusieurs reprises l’extradition de ses ressortissants.
Les chances pour qu’ils soient un jour remis à la France sont “très minces”, reconnaît Avi Bitton, un avocat des parties civiles qui “attendent désespérément” un procès.
“Depuis 40 ans, la justice française ne baisse pas les bras, mais elle se heurte à d’inacceptables obstacles politiques”, déplorent Pauline Manesse et Gérard Chemla, les avocats d’une famille et de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs.
Quelques jours avant une cérémonie, mardi, de commémoration de l’attentat, les avocats des parties civiles appellent à des actions concrètes des autorités françaises et internationales pour faire exécuter ces mandats d’arrêt.
“Le président de la République a redit le 17 juillet à Pithiviers (France) sa détermination à lutter contre l’antisémitisme. Le procès des assassins de la rue des Rosiers en fait partie”, estiment dans le journal dominical JDD Ariel Goldmann, Alain Jakubowicz, David Père et Francis Szpiner, d’autres avocats des parties civiles.
Ils considèrent également qu’il est “indispensable que les victimes de cet attentat puissent être reconnues dans leur statut de victimes d’un acte de terrorisme”.
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BLOIS: Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a jugé samedi, lors de l’université d’été du parti à Blois, que le moment était venu de “dépasser le conflit” interne concernant la nouvelle alliance de gauche Nupes, dénonçant “un combat d’arrière-garde” qui se profile au futur congrès.
“Le débat dans ce parti (autour de la Nupes), a été vif, comment aurait-il pu en être autrement?”, a reconnu devant la presse celui qui a porté la volonté d’une alliance avec LFI, EELV et le PCF pour les législatives, face à l’opposition de certains “éléphants” du parti.
“Il est logique que l’affrontement laisse des traces”, mais “la page doit se tourner”, a-t-il souligné.
“Le moment est venu de dépasser ce conflit. Certains cherchent à le maintenir et à organiser un débat d’arrière-garde au congrès”, qui devrait avoir lieu en début d’année prochaine, a-t-il souligné, sans citer de nom.
Ses opposants hostiles à l’accord avec LFI commencent à se rassembler pour le futur congrès. La cheffe de file du courant minoritaire, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, a confirmé qu’elle porterait un projet pour “refonder le parti”, et va discuter “avec toutes les sensibilités du parti” pour “unifier celles et ceux qui portent la même vision d’un PS central”.
“Est-ce que ça pourrait se résumer à un tout sauf Faure? Ca pourrait”, a reconnu devant la presse l’ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis.
Pour Olivier Faure, “les militants sont dans leur immense majorité dans l’idée qu’il faut avancer dans l’union”. “Ils ne veulent pas savoir comment on sort de l’accord, mais comment on le fortifie (…) en l’élargissant”, a-t-il affirmé.
“Je nous appelle à la raison. On ne s’oppose pas juste par désir de remplacer tel ou tel, mais on s’oppose car on a une ligne politique”, a-t-il souligné.
“Moi j’ai dit à quel camp j’appartiens, c’est la gauche et l’écologie. (…) Tout seul, je ne sais pas comment on passe de 1,7% (score de la candidate socialiste à la présidentielle, ndlr) à 51%”, a-t-il poursuivi.
Interrogé sur les 79 dissidents socialistes, suspendus pour avoir choisi de se présenter aux législatives face aux candidats investis par la Nupes, il a dit “ne pas imaginer qu’il n’y ait pas de sanctions du tout”, alors que ses opposants réclament la fin des poursuites contre eux. Les sanctions seront prononcées par la Commission nationale des conflits.
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PARIS: L’ex-numéro 2 de LR Virginie Calmels, candidate surprise à la présidence du parti, a estimé samedi qu’il serait prématuré de désigner dès maintenant le candidat de la droite pour la présidentielle de 2027, et qu’il n’y avait pas de “candidat plus légitime” qu’un autre.
Elle s’est démarquée ainsi de son rival Eric Ciotti, le seul autre candidat déclaré pour la présidence de LR, qui a d’ores et déjà apporté son soutien à Laurent Wauquiez pour 2027.
“Laurent Wauquiez n’est pas candidat à la présidence pour le parti, donc Éric Ciotti le fait à sa place”, a d’abord relevé sur France 2 cette représentante de la sensibilité libérale au sein de LR, ajoutant qu’il “ne faut pas désigner dès maintenant le candidat pour 2027”.
“Pourquoi certains seraient plus légitimes que d’autres? Je vois des talents dans notre famille politique”, a-t-elle poursuivi, citant Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, David Lisnard et peut-être “d’autres qui vont émerger dans la période”.
“Laissons du temps au temps pour désigner celui qui sera candidat, c’est beaucoup trop loin et qui pourrait être candidat et essayer de faire quelque chose si le parti est quasi en mort cérébrale?”, a-t-elle averti, invitant à se concentrer sur “le temps de la refondation de ce parti”.
Mme Calmels est aussi revenue sur son limogeage en juin 2018 par Laurent Wauquiez, alors patron du parti, qui était en conflit ouvert avec sa numéro 2.
“Je me suis heurtée à Laurent Wauquiez sur la ligne, parce que mon sujet, c’était qu’on ne prenne pas la rhétorique du Rassemblement national et qu’on ne devienne pas un supplétif de l’extrême droite”, a-t-elle rappelé.
“Je viens essayer de mettre un coup de pied dans la fourmilière des Républicains, parce que je suis très inquiète, en tant que personne qui est d’une droite républicaine, d’une droite de gouvernement, de voir ce que cette droite est en train de devenir progressivement”, a-t-elle argumenté.
“J’entends encore des gens nous dire: +le jour où on sera encore plus à droite, on va gagner+, moi je crois qu’il faut au contraire faire revenir à nous, ceux qui sont partis chez Emmanuel Macron “, a-t-elle ajouté.
Les Républicains éliront leur prochain président les 3 et 4 décembre (avec éventuellement un deuxième tour les 10 et 11), pour succéder à Christian Jacob dont l’intérim est assuré par Annie Genevard.
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LYON: Un homme de 22 ans ayant reconnu avoir tué jeudi un homme de son âge après lui avoir tiré dessus à trois reprises dans le nord de l’Isère a été placé en détention provisoire, a annoncé vendredi soir le parquet de Grenoble.
Affaire initialement suivie par le parquet de Vienne, le juge d’instruction de Grenoble a placé le mis en cause en examen “du chef d’assassinat commis en récidive légale”, du fait d’une précédente condamnation pour infraction à la législation sur les stupéfiants, faits punis d’une peine de 10 ans, a souligné le parquet.
“Il a été placé en détention provisoire”, a conclu le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, dans un message aux rédactions.
Jeudi, sur la commune de Four (Isère), un homme interpellait un témoin vers 3H45 pour lui demander d’appeler la gendarmerie, avouant avoir commis un meurtre. Il a immédiatement été placé en garde à vue pour homicide volontaire, avait expliqué jeudi soir dans un communiqué le parquet de Vienne.
Le mis en cause a conduit les gendarmes sur le lieu des faits à l’Isle d’Abeau où le corps d’un homme était découvert, avec trois plaies par balles provenant d’un fusil à canon sciée calibre 12 mm, a indiqué cette même source.
Ayant reconnu les faits, l’homme originaire de Villefontaine, a raconté s’être rendu à un rendez-vous fixé par la victime et lui avoir tiré deux fois dessus sur un parking de la commune, avant de conduire le blessé à l’Isle d’Abeau où il lui a tiré dessus une troisième fois.
Il a expliqué son geste par les “humiliations régulières que lui faisait subir la victime, notamment lors d’une altercation intervenue la veille au soir vers 19H (mercredi), durant laquelle cette dernière avait violemment giflé le mis en cause et ce, en présence de témoins”, a détaillé la procureure de la République de Vienne Audrey Quey.

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