La production française de viande bovine devrait baisser de 1 % en 2021 comparé à 2020 selon les prévisions de l’Institut de l’élevage, sous l’effet de la réduction des cheptels laitiers et allaitants. Elle atteindrait 1,429 million de tonnes équivalent carcasse (Mtéc), contre 1,444 Mtéc en 2020 et 1,436 Mtéc en 2019. Quelle que soit la catégorie considérée, la production recule : -0,9 % pour les femelles, -1,4 % pour les taurillons et taureaux et -1,5 % pour les bœufs. À noter que la baisse attendue des abattages de génisses de boucherie pourra être en partie compensée par une hausse des poids moyens, suite au déploiement du Label Rouge. Les abattages devraient reculer de 0,5 % pour les vaches allaitantes et de 2 % pour les laitières dans un contexte de manque d’incitation à produire davantage de lait.
L’engraissement de jeunes bovins laitiers poursuit son déclin, mais le nombre de jeunes bovins allaitants devrait se contracter également. Après la baisse de 2,5 % enregistrée en 2020, les exportations de broutards devraient se maintenir.
Si l’Institut se hasarde à prévoir une baisse de 1 % des exportations de viande, une hausse de 5,9 % des importations (après la très forte baisse de 2020) et une consommation en hausse de 0,3 %, il n’en reste pas moins que ces chiffres sont à prendre avec précaution au vu des incertitudes sanitaires, économiques et géopolitiques.
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