Chef du Rumelihisari Iskele, un resto de poissons réputé d’Istanbul, Nuri Soysal n’a pas pris au sérieux l’appel lui annonçant que son établissement serait cité dans la nouvelle édition du guide.
L’emblématique guide rouge, créé en 1900 par les frères André et Édouard Michelin, reste une référence incontournable dans le milieu de la gastronomie.
Le chef turc Nuri Soysal aurait dû se réjouir de l’appel lui annonçant que son restaurant allait figurer dans le Guide Michelin. Mais l’échange a tourné court: «J’ai cru à une arnaque. J’ai répondu: «Raccroche!» Le chef a compris son erreur en voyant, mardi soir, à la télévision son restaurant cité parmi les 53 établissements d’Istanbul recommandés par l’emblématique guide rouge, a-t-il raconté à l’agence de presse turque Anadolu.
«J’ai été bien sûr très triste (ndlr: de ne pas assister à la cérémonie). J’ai raté un bel événement», a confié le chef du Rumelihisari Iskele, restaurant de poissons situé sur les rives du Bosphore. Les inspecteurs du guide, créé en 1900 par les frères André et Édouard Michelin, s’étaient rendus de manière anonyme dans le restaurant où il est chef depuis trente ans, pour cette première sélection du Guide Michelin d’Istanbul.
Le Rumelihisari Iskele, restaurant de poissons situé sur les rives du Bosphore, figure parmi les 53 établissements d’Istanbul recommandés par l’emblématique guide rouge.
«Je ne sais pas s’ils ont mangé du bar ou de la bonite (…) Mais ils ont aimé nos plats. C’est un honneur», a déclaré Nuri Soysal. Le chef stanbouliote, qui arbore depuis quelques jours une nouvelle veste blanche avec l’inscription Michelin et le célèbre Bibendum brodés, veut désormais décrocher une étoile. «Je vais inclure de nouvelles spécialités dans notre menu. J’espère que (les inspecteurs du Michelin) reviendront à notre insu.»
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