Léo et Hippo © GP
C’était Mamie de Jean Imbert et, auparavant, l’Acajou. Voilà «Sables » : une table marine, au frais décor convivial avec sa longue table d’hôte, ses toiles moderne et marines, au mur ou derrière le bar, le comptoir ornée de céramiques, qui rend hommage au berceau familial des Imbert à Sables-d’Or-les-Pins, dans les Côtes d’Armor, non loin du Cap Fréhel, où se sont rencontrés jadis les deux nouveaux maîtres de maison.
Au bar © GP
Aux commandes, Léopold dit « Léo », 25 ans, le petit frère de Jean à qui le chef du Plaza-Athénée et de Monsieur Dior « prête » sa table, et qui a travaillé, en salle, aux « Bols de Jean », puis avec Laurent de Gourcuff pour Paris Society, avec son ami d’enfance et associé Hippolyte dit « Hippo » Talaya, ex du Crillon côté gestion, qui animent tous deux la salle avec enthousiasme, gentillesse et entrain.
Œuf mayo, poutargue © GP
En cuisine, le jeune Florian Giacalone, formé par Jean Imbert, mitonne une cuisine simple, mais précise, marine et végétale, avec des idées dans le vent. Artichaut et anchoïade, fine friture de calamars sauce coriandre, bel oeuf mayo et poutargue, splendides palourdes gratinées à l’ail des ours font de jolis hors d’oeuvre à partager façon tapas.
Palourdes gratinées à l’ail des ours © GP
Côté plats de résistance, fish & chips (avec du cabillaud pané et des frites maison, svp!) sauce tartare, lieu jaune, petits pois et grenailles, linguine aux étrilles et cresson assurent joliment. Et en dessert, la divine crème brûlée à la vanille flambée au rhum (un, monument du genre gourmand !), la superbe mousse au chocolat comme les sorbets maison (étonnant poire/vanille) font retomber en enfance.
Fish and chips © GP
Jolis vins au verre, dont l’élégant veuve Clicquot rosé servi dans son joli « mi cassé », le frais sauvignon blanc portugais de Sétubal « Sangue Real » ou le très rond madiran du domaine Labranche Laffont. Des pépites à découvrir!
Crème brûlée vanille flambée au rhum © GP
Un excellent diner chez Sables hier soir . Entre autres une cassolette de poulpe et un céviche de daurade délicieux .
Un petit reproche , le bruit dans la salle qui oblige à élever la voix pour parler à ses voisins .
Nous reviendrons avec plaisir d’autant que le personnel est fort aimable .
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.
Critique du restaurant : Sables – Restaurants français Paris 16e (Paris)
Sables, 35 bis rue Jean de la Fontaine restaurant Paris 16e : C’était Mamie de Jean Imbert et, auparavant, l’Acajou. Voilà «Sables » : une table marine, au frais décor convivial
