Plats à partager : Nos 17 adresses préférées – Tribune de Lyon

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La tendance des plats à partager pour le dîner a le vent en poupe dans les restaurants lyonnais. Non pas par économie de créativité, bien au contraire, mais avant tout par souci de proposer un moment convivial et décomplexé, loin des chichis d’une entrée, plat, dessert. Tribune de Lyon a sélectionné pour vous 17 adresses qui subliment la cuisine du partage.
Accord mets et cocktails
Concept né de la rencontre entre le bartender Thomas Barbera et le cuistot Marek Piotrowski, Copper Roots est un restaurant où les cocktails se dégustent avant et pendant le repas. Que l’on choisisse de les boire dans la salle à l’ambiance cuivrée (en référence au nom Copper, qui signifie « cuivre » en anglais), le coin salon avec des fauteuils club, la terrasse ou dans le patio d’un calme redoutable.
En cuisine, le chef d’outre-Manche a gardé de ses origines un goût particulier pour l’aigre-doux qui se retrouve dans ses créations. Beignets de morue, fregola sarda, taggiasches, parmesan et eau de tomate, aubergine crayon, miso et ail servi avec un cocktail au gin, carvi et hibiscus… À déguster à travers un menu découverte, et accompagné de quatre cocktails, tout aussi surprenants que les plats. Une expérience cocktailo-culinaire inédite.
1 rue Dumont-d’Urville, Lyon 4e. 04 72 07 64 30. Du mardi au samedi de 19 h à 1 h. Du mercredi au samedi de 12 h à 14 h et le dimanche (brunchs) de 11 h à 14 h 30. Menu découverte (canapés, deux entrées, un plat, un dessert et quatre cocktails) 69 € ou 42 € sans cocktails. Assiettes à partager de 8 à 17 €. Cocktails de 10 à 12 €. Verre de vin de 4,50 à 5,50 €. Brunchs du dimanche 26  €.
Lisbonne et Londres dans l’assiette
Pousser la porte du Blind Pig (nom donné aux bars clandestins aux États-Unis pendant la Prohibition, Ndlr), c’est découvrir l’univers complexe et fascinant du gin. En effet, sur les étagères, il y en a plus d’une centaine, dont un maison.
Mais c’est aussi l’occasion de déguster les plats des plus créatifs à partager, conçus par Maria Oliveira. La pétillante Lisboète, qui a vécu 12 ans à Londres, a rapporté à Lyon l’engouement des Anglais pour les plats à partager et l’amour des Portugais pour le gin.
Sa carte, elle la compose en fonction des gins qu’elle peut associer, tantôt secs, floraux, ou teintés de notes subtiles et infusions de baies ou herbes aromatiques. À la carte, la seule constante est le poulpe, mais à chaque saison, elle le sublime différemment.
En ce moment : saint jacques panées façon japonaise, curry de thon façon Sri Lanka, paratha de poulpe (spécialité indienne) et desserts (on conseille le baba au gin). Son imagination semble intarissable, et notre appétit aussi.
64 rue Ney, Lyon 6e. 04 78 52 98 17. Du mercredi au samedi de 19 h 30 à 22 h. Dimanche de 11 h à 15 h. Tapas à 8 et 16 €. Gin de 13 à 15 €. Desserts entre 6 et 7 €.
Du fait maison à partager
Du houmous, de la tapenade, de la quiche, des salades… tout fait maison. Avec les beaux jours qui arrivent, la planche végé du Bouillon Paradis, dans le 7e, cartonne.
Mais ce n’est pas tout : la charcuterie aussi est faite maison (à l’exception du saucisson, séchoir oblige). Un point qui n’est pas si banal, mais qui ne semble pas perturber Robert Sijm, le chef d’origine hollandaise : « Faire du jambon est facile : quand nous on dort, lui il cuit ! ».
Et c’est dans cette philosophie de fraîcheur des produits et une volonté de tout faire maison que le Bouillon Paradis a fait sa réputation. Accentuée par une décoration délicieusement vintage — plancher en bois, cagettes aux murs, grandes tables et bancs en bois, ancien coupe-pain encore utilisé — et une atmosphère bon enfant, presque familiale.
58 rue Salomon-Reinach, Lyon 7e. 09 83 91 52 72. Du lundi au dimanche de 9 h à 1 h. Planche végé ou charcuterie : 10,50 € la petite et 16,50 € la grande. Planche aquatique ou fromage 11,50 € la petite et 18,50 € la grande. Vin au verre de 3 à 5,50 €.
Des tapas à la française
En 2014, quand Diane Comoglio, Julien Dussauge et Sébastien Reveriot ont eu l’idée de La Cuisinerie, c’était apporter une réponse à deux questions épineuses, mais réelles : comment faire un choix face à une carte pléthorique, et comment consommer local au moment de l’apéro en écartant l’option planche de charcuterie et fromages.
Les trois compères ont donc imaginé des plats traditionnels français revisités : trilogie de tartare de bœuf, poêlée de légumes aux épices cajun ou gaspacho de carottes à l’orange et chantilly à la baie de passion.
Et chaque mois, ils mettent un pays ou une région du monde à l’honneur : en juin, les États-Unis, en juillet, l’Italie… De quoi chatouiller l’appétit créatif de Sébastien Reveriot, le chef, qui s’est amusé à proposer un cheesecake aux petits pois et bacon, ou encore une araignée de bœuf sauce BBQ maison. Il est aussi possible de goûter les plats de Julien Dussauge au Sauvage, le bar à coquetels (« cocktails en français »), rue Montesquieu (Lyon 7e). Des petits bijoux à partager, ou non.
16 rue Saint-Georges, Lyon 5e. 04 78 60 91 86. Du lundi au samedi de 12 h à 14 h et de 19 h à 22 h. Tapas de 5 à 18 €. Tapas du jour de 4 à 6 €. Verre de vin de 4,50 à 7 €. Cocktails entre 7 et 9 €. Desserts de 6 à 7,50 €.
Embarquement pour le berceau des civilisations
Parce que la cuisine indienne ne se limite pas au poulet tandoori et nan, Nicolas Tobia (dont le père est né en Inde) a fait le choix de proposer sa version du thali, cet assortiment de plats, allant de l’entrée au dessert, servis dans de petits récipients disposés autour d’un bol de riz.
Dans ce lieu hybride à la décoration unique, la cuisine indienne se cultive façon fusion, aux influences françaises et plus largement asiatiques.
Disposés sur un plateau tournant, les 12 bols qui composent le thali sont remplis de poulet massala ou tandoori, crevettes, bœuf, légumes grillés, salade fraîche, beignets qu’il est possible de manger avec les doigts comme avec des couverts.
Et pour se désaltérer, les cocktails crées par Benoît Chaney et Juan Carlos Cero sont eux aussi emprunts de notes asiatiques.
6 rue Sainte-Catherine, Lyon 1er. 09 86 35 07 43.  Du lundi au samedi de 12 h à 15 h et de 18 h à 3 h le week-end. Deux services à 19 h et 21 h. Formule thali : 17 € par personne. Cocktails de 10 à 15 €. Bières 4 €.
Cantine tropicale
Après avoir créé les restaurants La Voguette (Lyon 4e) et La Cevichela (Lyon 7e), Tony Pruvost a eu l’envie d’amener à Lyon l’ambiance et la richesse de l’Amérique du Sud. Ainsi est né Mas Amor Por Favor, à deux pas du Jardin des plantes. Et le soir, l’ambiance y est festive. On y partage une cuisine « métissée » : artichauts à la juive, feijoada, poke bowl, agneau aux épices orientales…
Un tour du monde gustatif, dont les portions sont assez généreuses pour que deux plats suffisent par personne. À moins qu’il ne reste un peu de place pour finir sur une note sucrée, et craquer pour la brioche à partager ou la trilogie de financiers, accompagnés de cocktails ou vin nature. Si les saveurs sont inspirées de toutes les cuisines, les produits eux sont bien locaux, de saison et majoritairement bio.
10 rue Burdeau, Lyon 1er. 04 72 07 95 07. Du mardi au samedi de 18 h à 1 h. Dimanche de 11 h à 15h. De 8,50 à 16 € les plats à partager. Vin de 4,50 à 6 € le verre. Cocktails : 9,50 €.
Touche espagnole
Avec son associé d’origine espagnole Javier Calleja Bonilla, Sébastien Huillard partage le goût de la bonne chère et du vin. Si le midi, la carte est plus traditionnelle, elle se teinte de soleil le soir.
Une quinzaine de tapas sont proposées : croquettes ibériques, pimientos de Padron, pluma, charcuterie ibérique (saucisson, chorizo et jambon Belotta tranchés manuellement à la commande) et surtout le poulpe à la galicienne.
Voilà ce qui compose la colonne vertébrale de Bel Ami.
Plats à partager : Nos 17 adresses préférées - Tribune de Lyon
Parce que ces tapas se dégustent avec une bonne quille, Sébastien Huillard a fait une sélection de 110 références de vin, en provenance directe des chais : rosé, blanc, rouge, de toutes les régions, et majoritairement bio. Cuisine chaleureuse, boissons sélectionnées dans le respect de l’environnement et de la nature à grignoter à l’intérieur ou en terrasse.
4 rue du Sergent-Blandan, Lyon 1er. 09 87 14 20 50. Du mardi au samedi de 12 h à 14 h et de 19 h à minuit. Tapas : entre 6 et 14 €. Verres de vin : entre 6 et 7,50 €.
Cuisine d’ici et d’ailleurs
L’originalité de leurs plats, on la doit à la rencontre de Virginie Decevre et Florence Civeyrac, les deux patronnes de cette « cantine moderne », comme elles l’appellent. Chacune amenant son expérience, s’inspirant de toutes les cuisines du monde.
Comme Virginie Decevre aime le rappeler : « On aime aussi bien le bon saint-marcellin à la française que la cuisine asiatique. » Donc chez Les Raffineuses, chaque plat est un mélange de cultures et de saveurs surprenantes : pastèques grillées, houmous au citron confit et épices tandoori, maison, tapilla ibérique grillée et polenta sticks.
Le best-seller des plats à partager : quatre brochettes de bœuf marinées accompagnées d’une sauce saté et servies avec une ricotta à la menthe, inspiré de la longue expérience de Virginie outre-Manche, mais qui fait mouche en terres lyonnaises. On y trouve aussi quelques produits d’exception comme une cecina de bœuf venue directement d’Espagne dont l’affinage parfait donne un léger goût fromagé. Si le menu est raffiné, l’atmosphère se veut conviviale et détendue, loin du côté branché du 7e.
41 rue Professeur-Grignard, Lyon 7e. 09 83 02 38 13. Du mardi au vendredi de 12 h à 14 h 30 et de 18 h 30 à minuit. Samedi de 18 h 30 à minuit. Assiettes de 6,50 à 16 €. Brochettes de bœuf 16 €, pastèques grillées 6,50 €, houmous maison 7,50 €, tartare de bœuf 10 €. Vin de 4 à 6 €.
Trip méditerranéen
Cyril Aouizerate, le fondateur du Mob Hotel, a eu envie d’insuffler un vent de culture méditerranéenne à la carte du restaurant de son hôtel, qui fait la part belle aux plats végétariens. « Un restaurant conçu comme un mezzé, un plat qui se partage », lance Matthieu Lecan, le directeur de l’établissement.
Salsa de tomates fraîches, guacamole revisité, cru cuit de chou-fleur, poulet façon pastilla et parmentier de patates douces en cocotte, spaghetti provençales ou pizzas à base de produits locaux et bio, à partager. Et à manger sur les grandes tables en bois, entre deux parties de babyfoot géant (qui peut accueillir huit joueurs en simultané).
Une ambiance volontairement conviviale, qui peut aussi se partager les mercredis soir autour d’un barbecue sur la terrasse face à la Saône, ou le dimanche pour les brunchs « Grande Bouffe ». À déguster : un verre de vin grec, israélien ou espagnol, bio à 90 %, ou encore un cocktail.
55 quai Rambaud, Lyon 2e. 04 58 55 55 88. Tous les jours de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30. Plats de 6 à 38 €. Verre de vin entre 4 et 12 €. Cocktails de 10 à 12 €.
Table sélecte et festive
Arrivé en gare des Brotteaux, le Choo Choo a débarqué avec sa belle déco industrielle chic, à coups de bleu Klein et laiton, rappelant la belle époque du lieu. Ici, les plats à partager sont inspirés du parcours de l’Orient-Express, allant de Paris à Istanbul, passant par Venise, et faisant un petit crochet par la Route de la soie.
Du foie gras maison accompagné de chutney de mangue au tartare de bar en passant par la classique buratta de Parme, tout se met en commun autour de la table, comme la volaille jaune entière du Cantal, servie découpée. À partager en terrasse, à l’intérieur, ou même dans un bar secret en sous-sol, qui ne s’ouvre que pour les initiés qui en ont le code secret.
L’occasion de se délecter de l’un des cocktails création, eux aussi inspirés des saveurs et senteurs des grandes villes. Une soirée qui peut se poursuivre jusqu’au bout de la nuit puisque le son monte crescendo jusqu’à transformer le restaurant en club. Attention, tenue élégante exigée.
13 place Jules-Ferry, Lyon 6e. 04 87 65 04 65. Tous les jours de 12 h à 15 h puis de 19 h à 5 h du mercredi au samedi et jusqu’à 22 h 30 les autres jours. Entrées à partager de 7 à 18 €. Plats de 18 à 35 €. Volaille entière à partager : 65 €. Verre de vin de 7 à 9 €. Cocktail de 10 à 12 € (avant 23 h).
Cuisine paysanne affûtée
C’est ainsi que Matthieu Franc décrit son concept. Chaque soir, ce Lyonnais pur jus propose des plats à grignoter et à partager. « Des agapes », en rigole le grand barbu, faisant référence au festin partagé par les premiers chrétiens. Là s’arrête la comparaison biblique. Matthieu cherche avant tout à « montrer qu’on peut faire ce métier d’une belle manière », avec des produits haut de gamme et des recettes recherchées.
Focaccia maison aux truffes, ceviche à la française, assiette d’éperlans frits, amandes sautées, bouillon de veau et bonite fumée, tartare de bœuf à l’huile de moutarde, eryngiis (champignons) rotis au beurre… À manger dans une ambiance rappelant les « grandes tablées de 80 personnes autour de bonne bouffe », comme c’était le cas dans sa très grande famille (son cousin lui envoie même sa vanille de Tahiti).
Une ambiance familiale donc, et une carte qui sait se renouveler tous les mois, à déguster au son des couteaux artisanaux faits sur-mesure qui tranche chaque viande avec finesse et appétit.
96 rue Pierre-Corneille, Lyon 3e. 04 78 14 51 51. Du lundi au vendredi de 12 h à 14 h et lundi, jeudi, vendredi de 19 h à 23 h 30. Plats du soir à partager de 5,50 à 16 €. Verre de vin de 5 à 10 €.
Bols à picorer
Avec son bar-restaurant aux allures de guinguette indoor, Vincent Brette a voulu « se démarquer du côté nappe blanche » et proposer un endroit « sans prise de tête », rappelant la place d’un village, un soir d’été. Justement, le soir, sous les guirlandes lumineuses et le grand lampadaire, l’accent est mis sur le tourniquet, six bolinettes colorées garnies de plats façon mezzé disposées sur un plateau tournant.
La composition change chaque semaine mais la structure du tourniquet reste la même : deux plats de viandes, deux plats de poissons, deux plats végétariens avec au centre du riz comme accompagnement. Le restaurateur au parcours atypique, car ancien analyste de marché pour un grand groupe américain, ne propose que des produits frais, pour preuve, « il n’y a pas de congélateur ici ». Des plats à picorer accompagnés de bières artisanales, rhums arrangés maison ou cocktails.
61 rue Masséna, Lyon 6e. 09 63 53 85 64. Du mardi au samedi de 12 h à 14 h puis de 18 h à 1 h. Tourniquet à 18 € par personne, planches 15 €, cocktails 10 €, rhums arrangés 8 €. Verre de vin de 4,50 à 6,50 €.
Cuisine spirituelle et cosmopolite
À l’image de l’écrivain et globe-trotter Ernest Hemingway, Julien Baroukh, 40 ans, a déjà eu mille vies : RH, attaché de presse, professeur… Mais c’est à Prague qu’il a découvert sa véritable vocation : la cuisine.
Une cuisine aux inspirations multiples et cosmopolites qui incite autant aux voyages que la biographie de l’auteur épicurien du Vieil Homme et la mer. Et dans sa « grande bodega » du bas des Pentes, il fait la part belle à la cuisine du marché le midi, puis se métamorphose le soir en cantine conviviale.
On y partage une chakchouka (Israël), couteaux grillés à la sauce chimichurri (Argentine), salade de poulpe à la crétoise, poulpe grillé… Oui, le poulpe n’est jamais absent de sa carte, tout comme les couteaux ou l’œuf parfait, qui sont revisités toutes les cinq semaines. Sans parler du bar à bœuf, avec ses alléchantes pièces à griller et à partager. Une cuisine du cœur et un repaire d’épicuriens.
1 Grande rue des Feuillants, Lyon 1er. 04 78 30 88 56. Du mardi au vendredi midi et soir, samedi soir.
Apéro latino
Un vent venant d’Amérique du Sud souffle à Lyon depuis quelques années, et il ne semble pas prêt de baisser en intensité.
Trois ans après l’ouverture de Piquin, restaurant mexicain, Hugo Boissin et sa compagne ont ouvert Nativo, un restaurant à influence latino-américaine.
L’espace décoré de fresques tropicales est propice à la dégustation des plats de Ricardo Granda, chef cuisinier équatorien.
Le soir, une douzaine de plats à partager revisite la cuisine sud-américaine : poulpe, manioc, ail et paprika fumé, ris de veau, farofa (farine de manioc, maïs, quinoa, blé), artichaut et radis rose, chorizo de bœuf argentin, grenailles, moutarde et salsa criolla
Le tout à partager avec un vin argentin ou chilien, ou un digestif à choisir parmi la belle sélection de tequila, mezcal, pisco, cachaça ou grappa miel.
11 rue Laurencin, Lyon 2e. 04 78 05 87 92. Du mardi au samedi de 12 h à 14 h et de 19 h 30 à 22 h. Carte du soir de 8,50 et 15 €. Verres de vin à partir de 5 €. Cocktails : 10 €. Bières de 3 à 8 €.
Aller simple pour le Brésil
On savait que le chef Augusto Dos Santos avait la double nationalité italo-brésilienne. Pendant sept ans, il a été l’une des adresses préférées pour manger italien en Presqu’île et on n’était loin de se douter que la culture brésilienne lui manquait autant. Alors, son restaurant Augusto vient de changer de nom, pour Doppio, et de carte, devenant le premier boteco (bar à tapas au Brésil) de Lyon.
Sur la carte des entrées, dix plats à partager : pastel de queijo (chausson au fromage), coxinha (petite cuisse de poulet en beignet), pao de queijo (gougère au fromage et manioc), salade de poulpes et haricots blancs, tartare de thon, gombo et émulsion coco… Et les divines croquettes de bœuf effiloché. Des plats encore jamais vus à Lyon, d’une grande finesse et à accompagner de vins d’Amérique du Sud et d’Europe latine. Dépaysement garanti.
6 rue Neuve, Lyon 1er. 04 72 19 44 29. Mardi midi, de mercredi à samedi de 12 h à 14 h et de 19 h 30 à 22 h 30. Plats à partager de 6 à 10 €. Caïpirinha : 8 €. Café brésilien : 2 €.
L’incontournable
Deux adresses, deux ambiances, deux cuisines, deux chefs. D’un côté, Pierre-Michael Martin et sa cuisine canaille, de l’autre, Floriant Rémont et son appétence pour les produits de sa région : le Sud-Ouest. On pourrait croire que seuls deux plats unissent les deux compères : le croque au jambon blanc truffé et les couteaux gratinés au beurre d’escargot. Mais le duo partage surtout l’amour du produit. Le beau, le bon.
Et la cuisine du Bistrot a ce quelque chose de magique qui la rend inoubliable : gnocchi châtaigne maison, crème de saint-maure, fèves et ail des ours, boudin maison, cervelle de canut, hareng fumé, pickles de concombre et œufs de truite, poitrine de cochon confite et grillée, seiche noire, graines de tournesol, pimenton et oseille… Des petits plats dignes de très grands, sans avoir la prétention de vouloir toucher les étoiles.
L’Asie dans la peau
Après avoir lancé La Bijouterie, l’un des restaurants les plus audacieux de Lyon, Arnaud Laverdin et Rémy Havetz ont ouvert Sapnà.
Cette nouvelle adresse propose toujours une cuisine d’inspiration asiatique, mais Rémy officie en plus au bar à desserts. Le mot d’ordre de Sapnà : le partage.
Tous les soirs, ce sont une dizaine de plats qui sont proposés, empreints des voyages des chefs : tartare de canard, sauce tamarin et citron vert, esturgeon, radis rose, mini navets, pralin et umeboshi (prune salée), sashimi, soja, œuf de truite et quinoa soufflé, frites daïkon, sriracha et furikake
Des saveurs inédites, fascinantes, vers lesquelles on se laisse guider aveuglément avec délectation.
7 rue de la Martinière, Lyon 1er. 09 81 77 27 25. Du mardi au samedi midi et soir. Plats de 9 à 17 €.
Le chef emblématique de la Tour Rose Philippe Chavent s’est éteint le 10 décembre dernier à 71 ans, emporté par un cancer. Il y a 22 ans, il confiait au Progrès « être reconnu comme cuisinier ce n’est pas une raison pour s’ennuyer. Un restaurant n’est pas un musée mais un lieu vivant ! Depuis que les…
À L’Épicureuil, Gaëlle et Lionel proposent une cuisine familiale et généreuse, qui rappelle les plats de notre enfance.
La boulangerie Alma, dans le 6e arrondissement, propose de délicieuses viennoiseries et focaccias, ainsi qu’une incroyable bûche blanche, nommé Alma évidemment.
Moelleux et / ou locaux, aux pépites de chocolat ou aux fruits confits, les panettones règnent sur les fêtes de Noël à Lyon. Voici les cinq meilleurs.

Tribune de Lyon est le premier hebdomadaire généraliste lyonnais. Créé en 2005, ce magazine indépendant est édité par la société indépendante Rosebud, principalement détenue par ses salariés.

Tribune de Lyon propose, sur 72 pages, une vision critique de l’actualité lyonnaise, qu’il s’agisse d’économie, de politique, de sport ou de faits de société, ainsi qu’un guide complet des sorties de la semaine et des tendances lyonnaises…

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