Kinka Izakaya: un Japonais de Toronto | La Presse – La Presse

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PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE
Le décor est à la fois contemporain et chaleureux, dominé par le bois naturel et l’ardoise.
Ouvert il y a un peu moins d’un an en façade du Faubourg Sainte-Catherine, cette brasserie japonaise est le premier restaurant québécois du groupe torontois Kinka. Un endroit où l’on ne va pas seulement pour manger, mais aussi pour goûter l’ambiance d’une izakaya.
Entre les «Arigato gozaimasu!» lancés en choeur par tout le personnel à l’arrivée de chaque client, les commandes répétées à la cantonade et les salutations de départ, il n’y a pas de temps mort ici. Ça crie, ça bouge, c’est vivant. Le menu est tout aussi hyperactif, de multiples plats du jour s’ajoutant à la carte déjà foisonnante.On y trouve des choses succulentes comme la morue charbonnière marinée au miso, ou ces brochettes de joues de porc grillées qui valent à elles seules la visite. La chair bien dodue, un peu grasse et marquée au gril est délicieuse en soi. La pâte au poivre yuzu servie à côté la complémente à merveille.
On peut aussi goûter des variations intéressantes sur le thème japonais, comme les frites garnies de gingembre mariné et de flocons de bonite, et le nanohana, où les rapinis remplacent les pousses d’une variété de canola consommées au Japon. Ces légumes verts sautés avec des champignons, de l’ail et de la sauce soya constituent un savoureux accompagnement.
Que les moins aventureux se rassurent, on trouve des plats semblables à ceux servis dans les restaurants de sushi traditionnels de Montréal, comme la salade sashimi, composée d’un assortiment de poissons crus (thon, saumon, maquereau, pieuvre, etc.) posés sur un lit de laitue avec une variété d’algues colorées, des filaments de daikon, des lamelles d’ail frit – et, malheureusement, trop d’oignon et de vinaigrette.
Hélas, on peut tomber sur des propositions moins réussies, telle l’okonomiyaki, une sorte crêpe salée typiquement japonaise pour laquelle on pousse ici le contraste intérieur-extérieur à l’extrême. L’intérieur, pratiquement dépourvu des morceaux de calmar annoncés, est presque liquide et l’extérieur, pratiquement noir. Décevant. Tout comme les nouilles udon pâteuses, où nous avons cherché en vain les oeufs de morue annoncés.
Dommage, parce qu’il s’en faudrait de peu pour que ça devienne/soit meilleur. Les croquettes de courge kabocha (un oeuf de caille à la coque niché dans un enrobage de chair de courge, puis pané) seraient parfaites pour grignoter avec une bière, si on ne les noyait pas sous une espèce de mayonnaise à saveur de sauce cocktail.
La section desserts propose un intrigant kabocha zenzai. La purée de courge sucrée à la fois fine et dense avec de la crème fouettée, de la pâte de haricots rouges et de la crème glacée, également au haricot rouge. Des boules de pâte de riz frites, dont le coeur élastique surprend sous la croûte dorée, surmontent le tout. Ce petit bol n’a rien de spectaculaire, ni par son look ni par son taux de sucre, mais c’est une expérience agréablement surprenante.
Si la cuisine s’en tire de façon somme toute assez honorable, on ne peut pas en dire autant de la version française du menu, qui semble avoir été produite par un moteur de traduction automatique. C’est drôle jusqu’à ce que ça devienne problématique, comme avec ce «sushi pressé au maquereau soufflé». Maquereau soufflé? Un coup d’oeil à la description anglaise nous informe que le poisson est passé à la torche (blowtorched). Rien à redire sur le sushi, très bon, mais quand il faut penser en anglais pour comprendre ce qu’on a voulu dire en français, ce n’est plus du français.
Au risque de me faire tirer des cosses d’edamames et me faire traiter de puriste, j’attends mieux d’un groupe qui, comme celui-ci, parle de conquérir le monde.
1624, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

514 750-1624

kinkaizakaya.com

> Prix: petites assiettes froides (3,80$ à 12,80$) et chaudes (5,80$ à 13$), desserts de 3,80$ à 7,30$.
> Carte des vins: Non, mais une intéressante sélection de sakés en importation privée. Ça permet de faire des découvertes, d’autant que plusieurs sont offerts au verre. La note, toutefois, peut grimper vite (petits verres de 6$ à 29$, bouteilles à partir de 72$). Autrement, une bonne vieille bière asiatique (Sapporo, Kirin, Asahi) s’entend toujours bien avec ce type de cuisine.
> Service: Un peu désordonné mais toujours souriant. Les serveurs sont heureusement assez nombreux pour qu’on réussisse toujours à en accrocher un.
> Décor et ambiance  Clientèle jeune, largement anglophone, baignant comme un poisson dans l’eau dans cette atmosphère extraordinairement bruyante. Décor à la fois contemporain et chaleureux, dominé par le bois naturel et l’ardoise.
(+) Une cuisine de brasserie japonaise variée, servie dans une ambiance animée.
(-) Le français. Passe encore pour les serveurs, dont la plupart font de réels efforts. On ne peut pas en dire autant du menu, qui écorche les yeux.
On y retourne? Oui, si on a envie d’une sortie pour s’amuser, et non d’une cuisine grandiose.
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