Le 28 février, le groupe Lactalis fait un point sur la situation du groupe en Ukraine. Une cellule de crise dédiée a été mise en place et “est en contact permanent avec les équipes locales” pour suivre “heure par heure l’évolution de la situation“.
Possédant trois sites de production dans le pays, ainsi qu’un siège social, le groupe laitier indique que “l’activité de ses sites de Shostka et Pavlograd est ralentie, ces sites ne recevant plus qu’1 à 3 camions de lait par jour“. Le groupe indique par ailleurs, que son site de Nikolaev est à l’arrêt “en raison des zones de combat à proximité“.
Lactalis indique, en outre, que “certaines pénuries (exemple : soude dédiée aux nettoyages industriels) sont à craindre et pourraient compromettre le maintien de l’activité des sites“. Mais il souhaite “maintenir la production le plus longtemps possible” pour alimenter la population. Le groupe a pu “procéder à quelques expéditions de produits dans les villes les plus épargnées afin de limiter la pénurie de nourriture“. Enfin, le groupe est “en contact étroit et permanent avec les collaborateurs pour apporter tout le soutien nécessaire à ceux qui voudraient quitter le pays et ,dans ce cas, organiser les meilleures conditions (hébergement et soutien financier si besoin)“.
Le groupe suit également la situation de ses sites basés en Russie.
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