La section œuf de l’union des groupements producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) réagit vivement à l’impasse dans laquelle semblent se situer les négociations avec certains distributeurs, qu’elle cite : Auchan, Carrefour, et Casino.
Le 7 février, l’UGPVB fait savoir qu’Aldi a finalement “contractualisé avec leurs fournisseurs d’œufs en intégrant la part ‘aliment’ sacralisée par EGAlim 2”.
Les autres enseignes refuseraient la répercussion vers l’aval de la part aliment, comme prévu dans le cadre d’Egalim. « C’est incohérent puisque leurs fédérations (FCD, FCA) ont participé à la construction des indicateurs du coût de production et à leur validation au sein de l’Interprofession de l’Œuf » souligne l’organisation professionnelle, qui avait déjà alerté mi-décembre sur la nécessité de passer des hausses.
L’impasse de ces négociations menace les OP et leurs éleveurs « par la perspective immédiate de remise en cause de leurs contrats de fourniture d’œufs aux Centres de conditionnement et aux Casseries » interpelle l’UGPVB, qui poursuit : « Les éleveurs ne l’accepteront pas, quitte à se déplacer ou, à provoquer des ruptures d’approvisionnement pour se faire entendre si cela devient une question de survie. Les distributeurs concernés doivent l’avoir à l’esprit s’ils ne veulent pas, à nouveau, déclencher un vent de colère des producteurs en magasins ».
Selon les calculs de l’UGPVB, les producteurs d’œufs doivent faire face à une série de hausses :
Emballages : + 30%
Energie : +15 %
Sans compter la main d’œuvre et les difficultés logistiques causées par la pandémie
“Ces hausses nécessitent de revaloriser les prix de vente de : 2 cts par œuf conventionnel (cages, sol et plein-air) et 5 cts par œuf biologique (effet complémentaire de la nouvelle réglementation bio UE appliquée depuis début 2022)” rapporte le groupement.
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