La faim d'une époque – À boire et à manger – Le Monde

À boire et à manger
54.1269360987.jpg
54a.1269361002.jpg
54b.1269361019.jpg
54c.1269361041.jpg
54d.1269361064.jpg
Il y a peu à Doha, l’interdiction du commerce international du thon rouge d’Atlantique Est et de Méditerranée n’a finalement pas été votée suite à un important lobbying du Japon.
C’est une très bonne nouvelle pour les gens comme moi qui s’embêtaient à ne plus acheter de thon rouge de méditérranée et qui n’en mangeaient plus dans les restos japonais, parce que je vous avoue que son goût commencait à me manquer !
D’autres poissons pas du tout menaçés par ici .
A bientôt!
Prems!! Maintenant il me reste plus qu’à lire….
hé hé, excellent, et tous ces clins d’oeil! Vu le franglais parlé par le chef, doit on en conclure que c’est l’Angleterre qui est devenu l’empire de la gastronomie en 2025 ? Beuh…
Mais que c’est con, mais qu’est-ce que ça peut être CON ces commentaires prem’s, aujourd’hui avec une nouille qui confesse n’avoir même pas lu le billet !
http://www.guardian.co.uk/lifeandstyle/2010/mar/22/british-cook-better-than-french
justement, en parlant d’empire gastronomique grand-breton, il paraît que la conquête a déjà commencé..: :-/
Guillaume,
faire défiler les dessins les uns après les autres, s’imprégner de l’atmosphère que vous dessinez comme support (c’est déjà voyager: du Japon à la Bretagne en passant par la jungle de vos invités et aujourd’hui voyage dans le temps!), comprendre progressivement où vous voulez en venir, découvrir la chute… c’est toujours un grand plaisir.
Merci une fois de plus.
Excellent ! Et oui, l’époque est rude pour les gourmets responsables !
Elle n’a pas encore eu un cancer généralisé à 45 ans, la mamie ? Après tout, tu veux faire de la SF réaliste, non ?
Le paradoxe c’est qu’on ne pourra pas continuer à en manger si on continue à en manger (et vice-versa).
Damned, me voilà tout perplexe. S’il n’y avait pas eu cette histoire de thon, ça ne se serait pas passé !
Mon estomac (conjugué à une glande maligne de mon cerveau pas malin) me conseille insidieusement un remède : « face au trouble », me dit-il, « les ptits pois sont rouge! » – je vous avais prévenu, pas malin-malin. N’empêche, j’irais bien me défouler les maxillaires sur un bon STEACK DE THON !
Heureusement pour l’espèce, j’ai tellement flemme d’aller faire les courses que c’est plutôt le Tuc romarin qui risque l’extinction ce soir…
j’ai fait mon deuil du thon rouge y a un mois… fini, abstinance, kapout, khlass… une vraie cérémonie, des larmes d’adieu et un grand festin, j’ai pas lésimé… sashimi géant, avec un filet d’huile d’olive parfumée au sésame, un tout petit peu de citron et de la coriandre fraîche ciselée… Hummm…. ça y est je déprime…
Le thon peut continuer à nager en bancs de plus en plus petits, et les pêcheurs japonais à être de plus en plus au ban de la société… Quand les premiers auront disparus, les derniers chercheront juste leur chemin pour rentrer au port, en ayant ban-que-route…
Les thons rouges ont-ils la même morale que les sardines, dont la philosophie nous est contée dans « L’anégation des sardines »?
http://palimpseste.blog.lemonde.fr/2008/01/03/sardines/
Bonne lecture, et n’oubliez pas votre chemise disco pour aller draguer ce soir en boite en thon rougeaud, maintenant, c’est redevenu permis…
Cher Guillaume,
pourrais-tu nous proposer une recette à base des « poissons » conseillés par Greenpeace (tilapia, pango), pour voir ?
Merci beaucoup d’avoir écouté mes suggestions monsieur Long. J’ajouterais que niveau thon, il reste des espèces non menacées et qui restent excellentes en sushi, j’en ai fait pas plus tard qu’il y a deux semaines, ça reste fondant et délicieux. Les gens pensent que le poisson est le plus important dans le sushi, alors qu’à côté de ça ils se tapent du riz mal fait et des feuilles de nori immondes… De plus, les sushis peuvent être excellents avec de la truite ou du maquereau (même si pour ce dernier il faut le faire mariner). La truite peut remplacer facilement le saumon, elle est juste un peu plus délicate à découper.
« Je lui en mets ? »…tout se dit dans les sourires divinement carnassiers…
Je trouve la note amusante mais très confut…
On ne comprend pas le message que Guillaume essai de faire passer.
Personnellement je suis un fervent défenseur de la biodiverté et le thon rouge en ai devenu un symbole.
j’aurai aimé une prise de position un peu plus claire.
Pour rappel, Greenpeace (cité dans l’article), estime qu’en 2012 il n’y aura presque plus de thons rouges.
J’avoue que grand fan de nourriture, mais pas spécialement de poisson (mis a part le saumon et le thon justement) ce genre de sujet m’interpelle un peu.
Autant le japon me semble un pays exemplaire sur bien des points, autant un tel véto (et le massacre des dauphins) me semble inapproprié.
Comme dit plus haut, le jour ou le thon rouge n’existera plus, on n’en mangera plus du tout.
Maintenant coté bouffe, question de profane, Quelle est la différence entre le thon rouge et celui qu’on trouve en boite en supermarché ?
Je sais, google est mon amis, je vais d’ailleur de ce pas y faire un tour.
Vu le prix du thon rouge de Méditerranée avec étiquette de chez le poissonnier, ça doit pas être du Véritable Thon Rouge® qu’on sert dans les sushi « de base ». De toute façon, pour les sushis je n’aime que le toro, qui se trouve rarement et qui est cher, donc ça ne me manque pas. En steak, l’albacore est presque aussi bon que le thon rouge si on le cuit correctement.
Dans le même genre que le thon rouge, quoiqu’en moins tragique, il y a eu le cabillaud qui a atteint des prix pas piqués des hannetons avant la crise. Apparemment, il n’en restait plus beaucoup et tout était chouré par les Portugais. Depuis la crise, j’en trouve beaucoup plus et moins cher. Mon poissonnier m’a dit que les Portugais étant sur la paille, ils en pêchaient beaucoup moins. La concurrence est aussi moins féroce dans les criées. Merci la crise ?
@ Julia : non non ne lisez pas c’est bien plus marrant de dire prems, je compte sur vous à la prochaine note!
@ Verluisant : l’enfer sur terre ^^
@ Olivier : mais non il ne faut même pas en parler et ça passera tout seul, comme une bonne petite colique
@ caro : aïe!
@ Pat : hé bien, merci c’est très gentil!
@ LeCheikh : ah oui j’aurai dû mettre encore moins vieux… C’était en réaction à la SF où on voit des jeunes dire qu’ils ont 150 ans ^^
@ Côme : votre flemme est exemplaire
@ caro : c’est triste oui, mais peut ête qu’un jour on en remangera?
@ Palimpseste : merci pour le lien! J’adôôre les sardines!
@ julien : le tilapia c’est pas hyper bon, en fait ^^
@ Gilbert : oui, mon poissonnier est terrible!
@ Ludovic : Oh j’ai ri. Je me voyais en train de mettre le panneau « ATTENTION SECOND DEGRE » juste pour vous, tiens ^^
@ Fishdrake : bonne question, quelle est la réponse alors?
@ Tom Rakewell : la plupart de la morue des portugais est importée de suède ou un truc dans le genre (là haut où ils sont tous blonds)
Avec des arguments pareils, les écolos-socialos sont capables de nous faire renoncer au steak de panda.
Trop trop marrant !
Le titre d’abord fin, faim.
Au début, on se demande bien ce qui va se passer. Puis, on est mort de rire avec cette histoire de roupies$. Gratifiant et belle découverte.
Du coup, je vais me rendre là, me « bouffer » un shushi en l’honneur de Sarkozy. Tiens, ça rime bien.
http://wp.me/pERCo-ZS
@fishdrake et @Guillaume Long: la réponse se trouve à la fin du steak de thon (enfin, plutôt, du pavé sur le thon), à la dernière page du document de Greenpeace dont le lien est donné par Guillaume.
J’ai repris l’inventaire pour épater le poissonnier (vous savez, ce billet ) ; il y avait trente-cinq poissons (en comptant l’infâme bâtonnet de chez Cap’tain Icool).
Et bin si tu suis les instructions de Vertpisse, il y en a la moitié qui dégage !
Faut-il se mettre au Fugu-fish et aux Perches du Nil ? La mode qui consiste à manger de plus en plus exotique, de plus en plus végétarien, le tout estampillé Bio commence à m’échauffer les esgourdes, pour tout vous dire.
Je n’ai pas de solution, ça me préoccupe un peu, mais pour le peu de poisson que je mange, je ne change pas mes habitudes. Et les sushi de thon et de saumon seront toujours les plus faciles à aimer…
La morue des Portugais arrive surtout de Norvège, en particulier des Iles Lofoten (un coin magnifique au passage !). Elles vont aussi beaucoup en Italie (là où ils sont tous bruns ;-)) sous forme de morue séchée salée tout écrasée … pas top à mon goût 🙂
D’après cet article (http://www.rue89.com/planete89/2010/02/10/non-le-thon-rouge-nest-pas-le-panda-des-mers-137658), le thon rouge des resto japonais tenus par des chinois où l’on va habituellement en France n’est pas « le thon rouge de méditerranée », mais un thon qui est moins menacé. A priori, donc, se limiter ne sert à rien.
Par contre, jolie bd, et oui, j’aurai préféré que le VRAI thon rouge de méditerranée soit interdit à la pêche…
Mais …
Mais …
Vous arrivez ENCORE à vous surpasser ?
C’est l’une de vos notes les plus formidables ! Bravo, bravo.
[Ludovic : je ne vois pas comment Guillaume aurait pu être plus clair !!!]Merci pour cette BD pleine d’humour et de clin d’oeil.
Contrairement à certaines personnes qui se sont exprimées ici, moi j’aprrécie que vous ne tranchiez pas vraiment sur la question de doit-on manger ou non du thon rouge. Après tout, chacun sait que c’est une espèce menacée et que si elle est encore authorisée à la pêche, c’est à cause (ou grâce ça dépend des points de vu) aux lobbys (j’entendais un japonais qui disait que ne pas consommer du thon rouge pour lui c’était comme nous priver de fromage pour nous français… ça fait réfléchir). Donc chacun prend sa décision en sont âme et conscience. Moi je n’aime pas trop ça. ca aide.
G-20 G-FAIM G-FIN JOSEPHINE BAKER « ZOU » SUR HAITI D’HIER ET D’AUJOURD’-HUI ( 1934 ).
En 2002, lors du Sommet de la Terre de Johannesburg, les gouvernements s’étaient engagés à lutter contre l’appauvrissement de la diversité.
Il parait que, au vu des résultats spectaculaires obtenus depuis, 2010 a été décrétée année internationale de la biodiversité par l’ONU, il parait …
Joli, et flippant. Merci.
juste une precision, la morue portugaise, elle vient pas de suede ! mais de Norvege, en général. et en norvege on est pas tous blonds, mais par contre en suede, ils le sont !
Je viens des patates et je dois avouer que le seul defaut de ce blog, c est qu’il ne soit aps mis à jour plus souvent !
(SVP, ne mettez pas de panneau second degré)
« Pour rappel, Greenpeace (cité dans l’article), estime qu’en 2012 il n’y aura presque plus de thons rouges.  »
Facile à remplacer les thons rouges, pensez aux phoques. Qui seront alors en quantité industrielle, car si bien défendus par Greenpeace.
@ bacchus : mauvais joueur!
@ frédérique : la Norvège voilà!
@ lupus : moins menacé mais menacé quand même ^^
@ Jacques C. : ah, merci beaucoup hein!
@ Cccil : mais si je tranche hé! Ouh la troisième remarque comme ça et je sors le panneau moi, hein ^^
@ Hub : oh, les rumeurs
@ nok in norway : ouiii les norvégiens heu ils sont justes tous atteints de strabisme divergent c’est ça? Hé sinon, mes notes prennent du temps comparées aux gribouillis de Martin, c’est pour ça ^^ (ATTENTION SECO… ah oui zut)
Quelque part il y a une démarche plus politique que culturel dans cette obstination qu’a le Japon à vouloir continuer de consommer du thon rouge.
Comment ne pas y voir un acte anticommuniste dirigé vers son puissant voisin.
La pêche au thon rouge n’est ni plus ni moins que du maccarthisme en eau salée !
Le problème est que le Japon est depuis toujours un consommateur de poisson, bien plus que de viande. S’ils se mettaient à manger du bœuf autant que les français, et que les restaurants à bœuf fleurissaient autant que les restaus à sushi partout dans le monde, il est fort probable qu’un lobby français s’oppose à l’interdiction de manger du bœuf.
Je comprend que le Japon (où j’habite) s’oppose à cette interdiction, et la mondialisation de la nourriture n’arrange rien ni pour eux, ni pour d’autres.
Je crois qu’une solution (impliquant un sacrifice) est de faire des quotas pour les pays dont c’est la nourriture « traditionnelle, » et des interdictions (boum ! prend ça !) pour les pays qui s’offrent le luxe au dépends des autres.
Reste à savoir si c’est applicable, et quelles en seraient les conséquences…
P!
Un coup d’oeil sur comment ça se passe à Tokyo : le marché aux poissons Tsukuji, le plus grand de la planète, où les thons rouges (certains de Mediterranée) sont mis aux enchères chaque matin.
http://www.photoshelter.com/c/pictobank/search?I_DSC=tuna+tokyo&I_SDATE%5BMM%5D=&I_SDATE%5BDD%5D=DD&I_SDATE%5BYYYY%5D=YYYY&I_EDATE%5BMM%5D=&I_EDATE%5BDD%5D=DD&I_EDATE%5BYYYY%5D=YYYY&I_CITY=&I_STATE=&I_COUNTRY_ISO=&I_ORIENTATION=&I_IS_RELEASED=&I_IS_PRELEASED=&_CB_I_PR=t&_CB_I_PU=t&_CB_I_RF=t&_CB_I_RM=t&I_SORT=DATE&I_DSC_AND=t&I_USER_ID=U0000AIvgq60QcSg&V_ID=&G_ID=&_ACT=search
Lucas
Désolé, voici une URL plus courte pour le marché aux poissons Tsukiji :
http://www.pictobank.com/c/pictobank/gallery/Tsukuji-Fish-Market-in-Tokyo/G0000hwm4VIO_xD4
Et le site web principal de mes photos :
http://www.pictobank.com
Lucas
Effectivement comme le souligne Tom Rakewell et Lupus, je peux sans grand risque affirmer que la quasi-totalité d’entre vous n’ont jamais mangé de thon rouge. Le thon que vous voyez sur vos sushi dans le resto jap du coin n’est pas du thon rouge (ou si vous pleurez en recevant la note et que vos gosses n’iront pas aux sports d’hivers cette année, c’est que s’en était). Même ici, à Tokyo, j’ai eu l’occasion d’en voir mais pas d’en manger, mon portefeuille ne me le permettant pas.
Maintenant, je vais donner un gros coup de pied dans la fourmilière et me faire insulter, cracher dessus et traiter de facho, mais tans pis je me lance.
Pourquoi chercher à éviter la disparition du thon ? Je pars d’un constat simple : une espèce pas assez forte pour vivre doit mourir, c’est une des règles fondamentales de la Nature. C’est nous la cause ? Certes, et alors ? C’est surtout une belle hypocrisie que de vouloir « sauver une espèce » tout en continuant à consommer comme on le fait d’autres viandes et poissons. La croissance de l’élevage présente un risque écologique plus important que la disparition du thon ou de ce stupide panda qui ne cherche pas à se reproduire. Un bovin mange quotidiennement entre 30 et 40kg de nourriture, avec certes du foin mais également du maïs, du soja, des céréales, des tubercules, … Imaginez le nombre de personnes que l’on pourrai nourrir avec ça. Quand on voit les ressentes famines en Afrique, on peut se poser la question. Et je ne parle même pas des émissions de méthane…
Que l’on soit bien d’accord. Je suis un grand carnivore. Si je pouvais mordre la bête à la jugulaire moi-même, je le ferai. Mais je trouve ridicule ces œillères que nous nous mettons pour dénoncer la surpêche et ne pas s’attaquer à la vraie source du problème, à savoir notre consommation générale de viandes et de poissons, car il est clair que ça emmerde tout le monde et que personne n’est prêt à faire l’effort. Moi le premier, je le reconnais.
Bonjour,
Excellente note!
Je crois que je rejoins un peu les propos de Kae, je pense que si des espèces sont en danger en Méditerranée, c’est un problème de sur-consommation qui entraine la surpêche. La consommation de poisson et de viande a fortement augmentée dans les pays riches. On sait maintenant que l’élevage terrestre (et aquacole) sont inévitables mais polluant, il faut donc agir sur la consommation. Donc sur les distributeurs et les consommateurs. (attention aux propos de Greenpeace sur le sujet, ils font des raccourcis et des ellipses un peu…dangereux, je trouve. Dans ce document http://www.senat.fr/rap/r08-132/r08-132.html, certes long, il y a une analyse très intéressante sur l’aquaculture).
Dans les boîtes de conserves et dans les restos, vous trouverez du thon albacore et de la bonite, poissons très prisés dans nos régions avant que la folie du thon rouge nous prenne.
Si vous avez la chance d’habiter en bord de mer, allez discuter avec les pêcheurs du coin, ce sont des gens passionnant bien souvent.
Bonne journée à tous,
Maud
haha! super note!
Et si la consommation de thon rouge était cliniquement déconseillée mangerions-nous des japonais ? Certains ont un arrière gout de fumet de poisson, un délice.
Dite oui à l’élevage de japonais en bassin et dégustons les à la fourchette !
Bravo ! comme toujours excellent !
Pour ceux qui se posent la question, le vrai thon rouge est plus gros plus gras plus fondant en sushi. Comme il est plus gros, vous pouvez couper des tranches transversales sans avoir de tendons (les lignes blanches) et ensuite faire des sushis de tendons uniquement, les deux sont excellents. Impossible à faire avec les thons que l’on trouve en france, plus petits, vous chopez quasiment à tous les coups un tendon à moins de faire des tranches ultra fines. Quant aux japonais et le poisson, ils mangent bien plus de nouilles et de riz que de poisson, et même de poulet ou de porc. Leurs plats quotidiens, ce sont les yakisoba (nouilles à la poele et au porc), les ramen (soupe de nouilles souvent au porc), les tonkatsu (porc pané). Le sushi et les poissons en général (anguille) ce n’est souvent pas donné dans les grandes aglomérations, donc à moins d’habiter dans les îles (Okinawa, les côtes de Kyushu etc…), les japonais ne mangent du poisson souvent qu’une fois par semaine, ou lors des fêtes. Et pour l’anguille, ils en font de l’élevage en été, là où ils la consomment le plus. Tout ça pas pour dire que les japonais ne menacent rien, mais que ce serait encore nettement pire s’ils mangeaient du poisson tous les jours.
Et encore une fois je le répète, le sushi n’est pas meilleur avec du thon ou du saumon, surtout vu le saumon d’élevage qu’il y a en France. Téléchargez le guide suivant : http://www.pourunepechedurable.fr/ qui vous expliquera quels poissons acheter. Les sushis au maquereau sont très bon, de même qu’à la truite d’élevage, ou à la dorade grise de ligne. D’une manière générale, privilégiez les poissons pêchés à la ligne, car les chalutiers détruisent les fonds marins avec leurs filets immenses qui grattent le sol.
J’adooooooooooooooooore le sushi !!!!!
Vraiment !!! J’ai tout l’atirail du ricecoocker au fournisseur japonais ET j’ai vécu au Japon!!!!
Mais ne ressent pas non plus l’obligation de manger du thon rouge il y a des millier de sorte de sushi en vrai mais en France c’est assez limité 🙁 ( saumon, daurade, thon …)
Ce serait bien une note sur comment faire des sushis !!!
Et de parler de tous les autres poissons que l’on peut utiliser !!!
@ Pied : hé bien si le boeuf était une espèce en voie d’extinction actuellement et que la france s’oppose à une interdiction de le chasser en forêt, j’aurai fait exactement la même note mais en remplaçant le boeuf par le thon!
@ Lucas : ah ça me donne faim c’est malin ^^
@ kae : imparable, le coup de « pourquoi vouloir sauver une espèce à tout prix », j’avoue. En plus, vous identifiez clairement le problème (notre consommation générale de protéines) donc cette note vous concerne effectivement moins, je pense.
@ Taupe : mais j’habite paaas en bord de mer, moi je connais que les pêcheurs de saucisses ^^
@ Messire : on s’égare
@ mkweb : quand j’ai vu comment je me suis fait étendre avec la soupe miso, j’hésite un instant, hein ^^
J’avais déjà donné ce lien pour sushi : http://www.metrofrance.com/planete/le-guide-des-sushis-responsables/mifh!6HJw8QU6W91Fg/ Oui y a pas de thon, quel qu’il soit, mais franchement sans thon rouge, ceux à la truite sont les meilleurs.
Les sushis c’est moins sujet à débat qu’une soupe miso je trouve. L’aspect le plus délicat est faire le riz à sushi. Riz rond japonais, que l’on lave plusieurs fois à l’eau claire, laisse égoutter 30min à 1h, la cuisson ensuite à l’autocuiseur est simple, et à la cocotte, bon c’est un peu plus sujet à débat, en général c’est 5 min à bouillir à feu moyen, puis 10 min feu doux, puis 10 min de repos. Vinaigre y a pas à se planter c’est vinaigre de riz + sucre et un peu de sel, que l’on mélange doucement avec le riz et une cuillère en bois. Ensuite la découpe du poisson ça c’est tout une technique. Et pour les makis, le seul piège c’est de ne pas les rouler en spirale comme beaucoup font (car c’est plus simple) mais en cylindre (du coup faut bien doser le riz et les ingrédients). Après sur quoi pourriez-vous vous faire allumer ? Je vois pas trop. Moi je dis foncez, surtout si vous savez les faire et que vous utilisez autre chose (ou bien pas que) du saumon et du thon. Le plus dur à faire pour moi c’est l’omelette à sushi. Il faut la poêle rectangulaire, et de la patience et le coup de main, puisqu’il faut plusieurs couches d’omelettes fines, de sorte que je ne connais personne qui en fait… Je conseille ce livre : http://www.amazon.fr/Sushis-cie-MMMMH/dp/2501060113/ref=sr_1_4?ie=UTF8&s=books&qid=1269424259&sr=8-4 pas cher et simple.
C’est dur de résister à l’appel du thon rouge… (soupir) Perso, j’essaie plutôt de le manger sous forme de mojama ( http://www.lefestindedoudette.fr/recettes/produits-de-la-mer/mojama-2247 ), c’est artisanal et on en mange moins.
Mais de la ventrèche de vrai thon rouge toute fraîche, toute crue, bien grasse et fondante comme on peut en manger dans les p’tits restos autour de Tsukiji, ayayayayayay… (je sais, i’m baaaad, i’m baaaad…)
Ben moi j’aime pas les sushis… Trop galère à manger avec ces p… de baguettes et tout le bin’s… Par contre un bon steack de thon, ouais, le panard. Mais perso je serais prête à me priver d’un aliment que j’aime si ca peut l’empêcher de disparaître définitivement. Il y a encore d’autres choses à manger sur Terre, on n’est pas (encore) dans Soleil Vert.
Et de toute facon les Japonais, sous prétexte de tradition et de culture, ils continuent en toute impunité / illégalité à dégommer des baleines, hein. Donc la décision comme quoi le thon rouge n’est pas menacé et qu’on peut continuer à en pêcher, elle était pas franchement étonnante. Hélas.
Mais en revanche j’aime beaucoup les petits dessins de Monsieur Long ! Bonne journée à tous…
Très bon ce deuxième degré !
J’apprécie beaucoup ce discours ironique !
Au Top « chef » ! :Op
@ guillaume long
le strabisme divergeant des, on y travaille.
sinon, sans arrière pensée, mieux vaut la qualité que la quantité-
Mais comme disent les norvegiens : mieux vaut la quantité avec ! 😉
mais ils ont pas toujours raison…
Pour les sushis, ils se mangent originellement avec les doigts. Les baguettes c’est parce que les restos sont de plus en plus radins et vous font des sushis minuscules… mais la tradition c’est avec les doigts, c’est bien plus simple comme ça.
Enfin, y’a 10 ans, on ne mangeait pas japonnais et on se régalait quand même. J’aime bien le poisson cru, mais je le préfère à la latino (citron, oignons, coriandre, pimiento), je trouve que ça a plus de goût. Les sushi, bof! Je trouve ça fade. Bien sur, si c’est consommé au Japon, cuisinés dans les règles de l’art, ça doit être une sacrée expérience, mais à Paris!
Slogan Japonais
le thon c’est bon
le thon blanc c’est exellent
le thon rouge c’est pour toujours
superbe la dessin animé
Faites comme moi : profitez en tant qu’il y en a encore !!
Jetez vous dessus de suite, car le prix va monter quand les prises se feront rare!
J’en bouffe même au petit dej.
Par ce que comme ça quand il n’y en aura plus de toute manière je serait tellement dégouté de ce poisson que je serait heureux qu’il a disparu.
toujours le meilleur blog-BD que je connaisse…
Comme quoi, y’a pas besoin de grandes aventures, pour faire de belles histoires !
@Cubitus : Faut revoir tes sources, car au Japon on mange bel et bien du poisson tous les jours, et pas en plus petite quantité qu’en France. Du moins, c’est ce que je constate avec mes collègues et ma belle-famille. Par contre, c’est vrai que l’on mange beaucoup de viande ici.
@G. Long : Héhé, c’est bien beau le sarcasme, mais ça m’explique toujours pas pourquoi il faut sauver les espèces. De plus je ne comprends pas ta deuxième partie. Pourquoi serai-je moins concerné par le problème du thon que les autres ?
Correction, je voulais dire « c’est vrai que l’on mange beaucoup MOINS de viande ici ».
@ Cubitus : ouais, alors on verra pour les sushis, un jour…
@ Papille vorace : ah je connaissais pas cette recette!
@ sof : la baleine est délicieuse parait-il, fred Peeters invité de ce blog en a mangé à l’ambassade du japon^^
@ nok : yep c’est aussi mon credo
@ gaspode : VOILA, ça c’est rock n’ roll !!
@ piergil : la deuxième partie de votre commentaire, je plussoie !
@ Kae : Oh, vous me reprochez d’être sarcastique envers votre commentaire sarcastique? Mmh. Cherchez dans votre tête pourquoi il faut sauver des espèces, ça sera plus enrichissant que si je vous donne la solution toute cuite (sans jeu de mot) ^^
@ Gaspode
MDR !!! tu serais un des rares a manger du poisson dès le matin !!!! Si tel est le cas tu as une fan !!! Moi je mangerais tout le matin mais j’adore voir la tête des gens qui ne peuvent rien avaler !!!!
@ Guillaume Long
Pour te décharger de toute responsabilité propose à un invité de faire les sushis comme ça si ce n’est pas au goût de tes fan c’est pas sur toi qu’ils se déchaineront !!!
PS: Je suis la personne la plus triste de la terre car je n’ai pas pu faire ta recette de Ferrat ce week end n’ayant pas trouvé de bon poisson 🙁
Par contre je compte tester tes idée apéros à mon apéros d’au revoir au travail mercredi ! 🙂
Ah non, désolé, je n’étais pas sarcastique :-/
Mine de rien, la question de notre responsabilité concernant la disparition d’une espèce est une question qui me travaille beaucoup, auquel j’ai beaucoup réfléchi et auquel je n’ai pas encore d’avis tranché. J’ai volontairement exagéré ma position, peut être parce j’aime la provocation. Mais je pense que la réponse à ce problème est plus complexe que « ben oui, sauver des espèces c’est bien ». Concernant le thon, je ne sais pas quoi penser. Devons-nous nous auto-réguler ? Devons-nous considérer que notre action sur cette espèce est naturelle, et que si le thon n’y résiste pas, c’est que la Nature en a décidé ainsi ? En gros, la question est « notre action de surpêche va t-elle à l’encontre de la Nature ? ». Pas si évident. Peut-on dire que les espèces envahissantes comme la tortue de Floride ou l’algue tueuse ont des actions anti-naturelles ? Non, puisque ce sont elles-mêmes des espèces faisant parti d’un tout, la Nature. Pourtant elles ravagent l’écosystème de leur milieu. Et nous, sommes-nous au dessus de la Nature ou en faisons-nous parti ?
Bref, tout ça pour dire que, personnellement, je trouve que ce que l’on nous dit depuis que nous sommes tout petit, à savoir « quand les espèces disparaissent c’est mal », ça me parait réducteur et pas forcement en accord avec les lois naturelles.
L’argument de la survie des espèces est un sommet de mauvaise foi ; bravo à son auteur !
Kae,
Les exemples que vous citez pour relativiser la responsabilité des humains dans la disparition des espèces sont intéressants. Les espèces invasives le sont souvent à la suite de dérèglements ou de déséquilibres qui font qu’elles n’ont plus de prédateurs. Quand une espèce disparaît, il y a des impacts écologiques en cascade, parce que toutes sont liées. Il me semble que l’activité humaine est déstabilisante pour les équilibres naturels peut-être parce que l’humanité est excessive. Je ne sais pas s’il est arrivé qu’une espèce animale (en dehors de la notre) est déjà annihilé une autre espèce.
Et la pêche au thon rouge, c’est surtout une question de gros sous! Elle enrichit. Vous devez sans doute savoir que des trafiquants parient sur la disparition de certaines espèces pour pouvoir vendre à prix d’or les stocks de fourrures et d’ivoire qu’ils auront constitués.
Le problème aussi avec la question que vous vous posez, c’est que si on considère que la disparition des espèces n’est pas problématique, qu’elle est naturelle et qu’on peut la laisser se produire, après il sera trop tard, on en pourra pas revenir en arrière.
Pour le sushi, je remplace le thon rouge par du radis noir. Au moins, je sauve l’espèce. Par contre, ce n’est pas très bon au goût…
Le post est excellent. Il manque juste un bande dessinée sur la cuisine du sushi. J’aimerais voir le dessin du couteau à lame dissymétrique et la natte à rouler les sushis.
Les thons rouges japonais viennent en grand nombre de méditerranée (80% sont exportés…), donc ce sont nos pêcheurs qui les pêchent.
Quant aux baleines, ils les chassent mais même pas pour les manger, il paraît que ça ne se mange presque plus, et ils stockent la viande et cherchent des débouchés (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/internet/d/quand-le-japon-vend-de-la-viande-de-baleine-sur-internet_8884/)…
A force de radicaliser les discours comme peut le faire Greenpeace parfois, on obtient des raisonnement biaisés comme celui de Kae. On a toujours tendance à ne protéger que ce qui nous paraît avoir le plus d’intérêt direct à titre personnel en oubliant l’aspect global de l’environnement (les thons rouges parce qu’on les mange, les pandas parce qu’ils sont mignons, idem pour les dauphins, les phoques parce qu’ils sont mignons et qu’on les mange aussi,… mais alors les insectes, rien à foutre par exemple).
Un écosystème est complexe et fragile. Toujours en équilibre instable. Si tu détruis un des éléments, l’ensemble s’écroule et disparaît. On peut me dire et alors?
Le problème est que l’on fait parti de cet écosystème! Protéger une espèce n’a pas seulement d’intérêt pour l’espèce elle-même, mais pour l »ensemble de l’écosystème auquel elle appartient. On a donc tout intérêt au maintient de la biodiversité pour protéger l’espèce humaine.
Preums en 66 position ça compte ?
@ Kae : ah désolé… Bon, les gens vous répondent intelligemment suite à votre question, donc je n’ai rien de spécial à ajouter.
@ Yannick : oui c’est génial, c’est le meilleur preums que j’ai jamais vu.
Ok vu pour le Thon,
Mais maintenant, il fait beau dehors et cela donne terriblement envie d’aller piqueniquer non? Ma meilleure ami et moi avons lancé notre premier piquenique de l’année aujourd’hui même.
Alors Guillaume aurais tu de bonnes recettes à illustrer pour nous donner envie de remette cela.
@ Poisson Houge : c’est une idée, tiens! On verra ça aux (vraiment) beaux jours, faudra me le rappeler ^^
Je n’ai jamais mange de thon rouge…
Je n’ai jamais connu cette saveur dont j’ai tant de fois lu la description, le gout de cette viande grasse qui fond dans la bouche. Tout ce que je sais c’est que les miettes de thon en boite ne font pas le meme effet.
C’est plus par ignorance ou manque de curiosite que par conscience ecologique, mais desormais, je fais de mon mieux pour l’eviter, de peur de tomber sous la l’emprise de cette addiction qui semble condamner les japonais a l’aveuglement.
C’etait l’instant « je raconte ma vie » ^^
Cela étant, la baleine, c’est pas pire… Et ça a, en sashimi−ai-je curieusement trouvé−, plutôt un goût de… thon !
(D’ailleurs, j’ai bien l’intention d’en reprendre tout à l’heure, de la baleine. Y en a à la cantine…)
@Kae : je suis d’accord avec vous sur le principe de sélection naturelle. Cependant il faut noter que nous avons le *pouvoir* de protéger, préserver, alors que les autres espèces animales sur Terre ne semblent pas l’avoir. Il s’agit alors d’un problème moral, de conscience : « si je peux éliminer, pourquoi m’en priver ? »
Puis, chaque espèce, chaque animal, permet des interactions qui lui sont propres avec l’homme ; dans le cas présent, nous parlons égoïstement du goût, mais en supprimant l’espèce vous empêchez aussi autrui d’avoir l’opportunité un jour de se faire un plaisir nouveau en goûtant une tranche de thon rouge.
En gros, on méprise la maxime « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. »
P!
Effectivement, peut être que mon raisonnement est biaisé, car c’est rare que je reste en échec sur une question qui m’intéresse. Là je ne sais plus trop quoi penser. Si je pousse mon raisonnement à l’extrême, j’en arrive à la conclusion absurde que si nous ne savons pas réguler notre écosystème alors c’est que nous devons disparaître nous aussi. Si je n’arrive pas à converger vers quelque chose de cohérent c’est peut être en effet parce que je considère quelque chose de faux dès le départ.
Pour changer légèrement de sujet, j’ai tout de même la conviction que la décision prise à Doha n’est que partie remise, et que le Japon n’a fait que de repousser l’inévitable. Tôt ou tard, et je suis prêt à parier que ça sera plus tôt que tard, l’interdiction du commerce du thon rouge sera prise. On y arrivera, simplement parce qu’il y a une forte volonté derrière que le lobbying ne pourra pas éternellement repousser. Ce que je dis ne s’appuie sur rien, il ne s’agit que de conviction personnelle. Je suis trop optimiste ? Ca serai bien la première fois…
Et puis aussi, si j’ai compris la théorie de l’évolution, la sélection naturelle concerne les individus et non les espèces. La sélection naturelle repose sur le fait que, au sein d’une espèce, les individus les plus forts survivent mieux que les individus les plus faibles, ce qui favorise le renforcement de l’espèce et ses capacités d’adaptations. La sélection naturelle a pour effet de renforcer une espèce.
Là, il ne s’agit pas de cela. La surpêche du thon rouge ne rendra pas plus fort le thon rouge. Ce n’est donc pas la même chose.
Et puis les poissons ont démontré leur résistance aux changements naturels, ils ont traversé les âges (qui se comptent en millions d’années je pense, mais je m’y perds) et les bouleversements de la planète bien avant notre arrivée!
Ah oui, le thème du pique-nique, c’est une super idée!
Toutes ces discussions sur le thon rouge, alors qu’il suffirait de :
* prendre un morceau de boeuf bien rouge
* de mettre quelques gouttes du nuoc mâm
* sur du riz
et le tour est joué !
Viande Power !
@ Pat: Eh non, la sélection naturelle est définie par une grande capacité à se reproduire et pas parce que des individus sont plus ou moins fort…..
Je sens que je vais me faire incendier, mais la baleine j’en mange parfois et c est vrai, c’est super bon ! je rassure, c est plus du trois quatre fois par an, voire par an et demi que par mois.
mais en sushi, en steak, salé et séché, voire fumé ! c est vraiment irresistible. Version sushi en salade c est épatant. Ca reste tout de meme un met a manger poru « les grandes occasions ».
nok – ph
J’aime le détail de la calvitie sur le dernier dessin. Optimiste, l’auteur?
M. Long bonjour,
Bien que lecteur assidu, je n’ai pas eu l’occasion à ce jour de vous remercier pour la qualité du blog, le ton/thon est excellent. Mais au delà, ce qui me frappe aujourd’hui c’est la qualité des commentaires. De mon expérience, la blogosphère regorge de commentateurs trolleurs sans bonne foi et qui tentent de battre des records pour atteindre le point Goldwin, ou zéro c’est selon. Pouvoir compter parmi ses lecteurs des acteurs érudits et poly-culturels qui savent débattre apporte beaucoup à ce blog. On y apprend en s’amusant dans la Bd puis on se cultive vraiment dans les commentaires. Bravo à votre humour, à votre coup de crayon et bravo à vos lecteurs!
(@Kae et @Pied, bel échange, merci!)
A force de discuter – intelligemment il est vrai – sur le fond, les lecteurs ne semblent plus voir que vos dessins sont magnifiques. Et j’adore this fucking french language de Paris City!
à Ninette,
Oui mais survie des plus forts et reproduction sont liées. Ce sont les individus les plus forts et les plus capables d’adaptation qui sont susceptibles de se reproduire et de transmettre leurs caractères génétiques.
A ceux qui sont interessés par les habitudes culinaires au Japon, je recommande vivement la lecture du manga de Jiro Taniguchi « le gourmet solitaire ». Il y a une scène excellente dans un resto à sushi où toutes les mènagères de moins de cinquante du quartier viennent pour la « happy hour » en plein milieu d’après-midi, quand tous les sushi sont au même prix, pour se jeter sur les « otoro » au thon rouge.
Les commentaires sont fermés.

source

A propos de l'auteur

Ajouter un commentaire

Avatar de bonite Par bonite

bonite

Avatar de bonite

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE