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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
L’œuf, une solution protéinée pour des repas économiques
Les œufs n’ont pas échappé à la hausse généralisée des prix en 2022. Ils demeurent néanmoins une option simple et économique pour augmenter l’apport en protéines d’un repas.
« L’œuf est probablement le produit naturel le plus parfait. Il se prête à toutes sortes de recettes. Et tout le monde sait se faire cuire un œuf », lance au bout du fil Sylvain Charlebois, professeur de distribution et politiques agroalimentaires à l’Université Dalhousie et collaborateur à La Presse.
PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE
Tout le monde sait se faire cuire un œuf !
Sondant régulièrement les Canadiens sur leurs habitudes alimentaires dans le cadre de son travail, il fait remarquer que si la proportion de gens se disant végétariens demeure stable, il y a désormais 3,2 % de la population au pays qui se dit pescétarienne, la diète qui a le plus augmenté en pourcentage cette année. Une alimentation qui inclut les poissons et fruits de mer, mais aussi… les œufs !
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Sylvain Charlebois
Les gens vont décider de bouder le bœuf, le poulet, le porc, pour toutes sortes de raisons : environnementales, bien-être animal, le prix. Les œufs sont moins gênants par rapport à ces axes décisionnels, les gens se sentent moins coupables d’en consommer.
Sylvain Charlebois, professeur de distribution et politiques agroalimentaires à l’Université Dalhousie
Même si leur prix a augmenté à cause de l’inflation, les œufs demeurent une option économique pour ceux qui cherchent à réduire (ou à ne pas augmenter) leur facture d’épicerie. « Je pense que oui. Les ventes d’œufs ne semblent pas compromises », remarque celui qui a publié l’automne dernier le livre La révolution des protéines.
PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE
Au déjeuner, au lunch ou même au souper, l’œuf est un bon allié.
Récemment, la nutritionniste Vanessa Daigle a sondé ses abonnés sur Instagram afin de savoir s’ils étaient intéressés par le projet de recettes économiques qu’elle est en train de développer. Plus de 200 personnes ont cliqué « oui », illustrant que le sujet préoccupe.
Au déjeuner, à l’heure du lunch ou même pour un souper frugal, les œufs — tournés, brouillés, cuits dur, etc. ! — offrent de bonnes options pour ajouter des protéines à son repas. « Je trouve qu’ils font le dîner parfait : on peut ajouter un œuf dur à son bol buddha ou à sa salade, se faire un burrito dans une tortilla avec des œufs brouillés, de la salsa et des avocats. Il y a aussi les quiches, les omelettes ou encore la chakchouka, qui est vraiment délicieuse », énumère-t-elle.
PHOTO FOURNIE PAR VANESSA DAIGLE
La nutritionniste Vanessa Daigle
Est-ce qu’un œuf est suffisant pour bien se rassasier ? « Un repas complet devrait compter entre 15 et 20 g de protéines, donc on peut compléter avec un morceau de fromage, des noix, des légumineuses. Un œuf dur fait aussi une excellente collation », suggère la nutritionniste établie à Québec et qui a commencé sa carrière dans l’équipe d’Isabelle Huot avant de se lancer à son compte durant la pandémie.
Quant au cholestérol, notons qu’un œuf en contient environ 200 mg — la recommandation est de ne pas dépasser 300 mg par jour. Il est donc recommandé de ne pas manger plus de sept œufs par semaine. Cela dit, plusieurs études tendent à démontrer que les œufs n’ont pas d’effets néfastes sur la santé cardiovasculaire, comme celle réalisée par le Journal of Clinical Nutrition, en 2015, qui a conclu qu’une alimentation élevée en œufs (12 par semaine) était sécuritaire pour les gens atteints de diabète de type 2, en plus de donner un plus grand sentiment de satiété.
Si vos inquiétudes persistent, Vanessa Daigle suggère de prioriser les blancs d’œufs, qui contiennent les protéines. N’écartez pas le jaune entièrement pour autant : c’est là que se trouvent presque tous les bons minéraux et vitamines.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
La chakchouka du Darna Bistroquet
Si vous n’avez pas encore découvert ce merveilleux plat qui nous vient du Moyen-Orient, il n’est pas trop tard ! Son origine demeure un sujet de débat — on déguste la chakchouka au Liban, en Syrie, en Égypte, en Tunisie… —, mais une chose est certaine : on l’adore au Maroc.
« La chakshouka du pauvre, comme on l’appelle, est simplement réalisée avec des tomates en conserve, écrasées puis cuites dans l’huile d’olive, auxquelles on ajoute des œufs qu’on vient brouiller avec les tomates. C’est quasiment un des repas les plus populaires au Maroc, car ça ne coûte rien », raconte Amer Otman, du Darna Bistroquet. Il nous propose ici sa version de la recette traditionnelle, qu’il sert en brunch à son restaurant du quartier La Petite-Patrie.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Amer Otman, copropriétaire et chef au Darna Bistroquet
Rendement : de 4 à 6 portions
Temps de préparation : 1 heure
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
La chakchouka se déguste à l’heure du brunch, ou même pour le lunch ou le souper !
Les brunchs du week-end reprendront au Darna au début de février.
PHOTO ELENA HEATHERWICK, FOURNIE PAR KO ÉDITIONS
Riz frit à la méditerranéenne
Le bien-aimé chef et auteur de livres de recettes à succès Yotam Ottolenghi a lancé avec son acolyte, Noor Murad, une nouvelle série, OTK, dont la version québécoise du deuxième tome, Les Petits Extras, vient de paraître.
Publié l’an dernier, Passion garde-manger est un des favoris de l’autrice de ces lignes, et cette recette, sorte de version méditerranéenne du riz frit, est devenue une véritable obsession. Du riz cuit qui traîne au frigo, des poivrons un peu fatigués, des anchois dont vous ne savez que faire… Et bien sûr des œufs ! Une explosion de saveurs pour vitaminer votre hiver.
Rendement : 2 portions
Temps de préparation : 45 minutes
Ottolenghi Test Kitchen : Passion garde-manger
Noor Murad et Yotam Ottolenghi
KO Éditions
256 pages
Ottolenghi Test Kitchen : Les Petits Extras
Noor Murad et Yotam Ottolenghi
KO Éditions
256 pages
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Un œuf mariné au soya dans une soupe ramen au Honō Ramen
Les œufs marinés font un retour, dit-on. Il en existe de multiples versions, mais ceux marinés à la japonaise, qu’on déguste généralement dans les soupes ramen, pourraient convertir même les plus réticents.
Sylvain Boudreau, chef au Honō Ramen, à Québec, nous fait part de sa recette, où l’œuf est mariné dans un mélange à base de dashi, « un bouillon de base et certainement une des recettes les plus populaires au Japon ».
Rendement : 10 œufs marinés
Préparation : 1 heure
1 Il est possible de remplacer le dashi par de l’eau, mais le résultat sera moins savoureux.
2 La bonite est un poisson séché, fumé puis râpé en copeaux. Le kombu est une algue comestible très répandue au Japon et en Chine. Les deux ingrédients se trouvent facilement dans des épiceries asiatiques.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Le Manoir Hovey est un des hôtels les plus romantiques du Québec. Parions que ses chambres, son spa et son restaurant principal Le Hatley seront bien occupés le week-end prochain, pour la Saint-Valentin. Pour ceux et celles qui préfèrent souligner l’amour à la maison, le chef Alexandre Vachon propose une recette de circonstance.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
(Paris) À la coque, mollet, parfait… et bientôt par cycles ? Des scientifiques se sont penchés sur la cuisson idéale des œufs et proposent une nouvelle recette, optimale selon eux, pour en préserver les qualités gustatives et nutritionnelles.
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Une fois par mois, notre collaboratrice connue pour son blogue culinaire Vert Couleur Persil vous propose une recette gourmande à réaliser avec ce qui traîne dans votre frigo !
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
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Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
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Lorsqu’il était chef au chic bistro Laloux, Marc-André Jetté a proposé le tartare, grand classique de la cuisine française, dans la plus pure tradition. « Aujourd’hui, on l’apprête à toutes les sauces. Il y a même des bars à tartare », note-t-il. En plus de se préparer rapidement, le tartare a en effet cet avantage de pouvoir être réinventé à la guise du cuistot, quoique certains principes ne changent pas : la qualité des ingrédients fait l’essentiel du plat.
À court d’idées – et de temps – pour trouver une recette qui impressionnera à tout coup vos invités ? Et si on vous disait qu’il vous suffirait de huit petites minutes pour cuire un sublime soufflé au fromage ? Oui, ils seront tout simplement… soufflés !
Juste avant le week-end, tous les lecteurs qui cuisinent se posent cette sempiternelle question : qu’est-ce qu’on va manger ? Afin de vous inspirer, La Presse vous suggère une recette qui vous donnera l’eau à la bouche.
Quand nous lui avons proposé d’utiliser la mousse de foie de volaille pour en faire une recette de son cru, le chef propriétaire du restaurant Chez Jean-Paul a d’abord hésité. Il faut dire que le foie est un aliment qu’il a longtemps détesté, ce qui inclut ses dérivés. Peut-être est-ce son âpreté ou sa texture granuleuse, réfléchit-il… Mais puisqu’un défi culinaire a le don de l’allumer, Isael Gadoua a aiguisé ses couteaux et concocté un plat qu’il pourrait lui-même prendre plaisir à déguster.
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