Nutrition. Quels types de poissons faut-il consommer ? – L'Alsace.fr

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Dans une alimentation équilibrée, le poisson a toute sa place. Les recommandations sont d’en consommer deux fois par semaine. Mais il y a des nuances à connaitre, afin d’éviter les métaux lourds et de protéger l’environnement. Précisions.
Il est conseillé d’associer un poisson gras à forte teneur en acides gras oméga-3 (saumon, sardine, maquereau, hareng) et un autre poisson (colin, merlu, cabillaud, sole…) durant la semaine. Illustration Adobe Stock
Une portion deux fois par semaine, dont un poisson gras (sardines, maquereau, hareng, saumon). C’est ce que recommande le PNNS. En sachant qu’une portion équivaut à 100 g, un petit pavé de saumon ou une boite de sardine.
« Le poisson (…) apporte des protéines d’excellente qualité ainsi que du fer », précise le PNNS. Il est aussi source de phosphore, d’iode, de zinc, de cuivre, de sélénium et de fluor, mais aussi des vitamines A, D, E indispensables à la santé.
De plus, les poissons gras sont riches en Oméga-3, des acides gras dits « essentiels » car le corps humain ne sait pas les synthétiser. « Ils participent notamment à la bonne santé cardio-vasculaire, de la rétine, du cerveau et du système nerveux. »
Si vous respectez les deux portions par semaine, cela équivaut à « 300 à 500 mg d’acides gras oméga-3 chaque jour » ce qui correspond à la quantité recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé.
Illustration Adobe Stock
Malheureusement, en raison de la pollution, les poissons « peuvent accumuler des contaminants chimiques en filtrant l’eau de mer ou en se nourrissant d’autres poissons », précise l’Anses.
Parmi ces substances, on peut citer « les dioxines, les PCB ou le méthylmercure, qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé en cas de surexposition ». Ce sont les poissons les plus gras comme les anguilles, ainsi que dans certains poissons bioaccumulateurs comme le barbeau, la brème, la carpe ou le silure qui contiennent le plus les PCB et les dioxines.
Pour le méthylmercure, les poissons prédateurs sauvages comme le thon, la lotte ou la dorade sont les plus concernés.
La solution ? Associer un poisson gras à forte teneur en acides gras oméga-3 (saumon, sardine, maquereau, hareng) et un autre poisson (colin, merlu, cabillaud, sole…) durant la semaine.
Mais aussi, varier les espèces et les lieux d’approvisionnement et ne consommer l’anguille qu’à titre exceptionnel. Ce qui permet en même temps de « répartir mécaniquement la pression exercée sur les ressources marines », qui ne cessent de s’appauvrir, comme le note le WWF.
Pensez aussi à « rechercher les labels MSC, ASC ou BIO indiquant que votre poisson provient d’une source responsable, à savoir de la pêche ou de l’aquaculture durables certifiée », précise le WWF.
« Au cours de la grossesse et jusqu’à 3 ans, le cerveau de l’enfant est particulièrement vulnérable à l’action toxique des contaminants chimiques et notamment du méthylmercure et des PCB », indique l’Anses. C’est pourquoi il est recommandé de limiter la consommation de poissons prédateurs sauvages (lotte-baudroie, loup-bar, bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon…) ; d’éviter la consommation d’espadon, marlin, siki, requin et lamproie ; de limiter la consommation de poissons d’eau douce, comme les anguilles, barbeaux, brèmes, carpes, silures.

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