Cinque Terre : le paradis vu de l’intérieur – GEO

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Cinq villages d’exception rivalisent de beauté, dans l’écrin d’une géographie tourmentée. Notre journaliste est parti en Italie, à la rencontre des habitants des Cinque Terre qui façonnent le paysage. Un voyage hors saison.
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C’est un omnibus qui se prend pour un métro. A peine a-t-elle quitté la gare de La Spezia Centrale que la motrice et ses quatre wagons s’enfoncent sous la montagne pour une bonne demi-heure, jusqu’à Levanto. Une ténébreuse apnée interrompue par quelques fulgurances. Car la lumière jaillit parfois pour deux ou trois secondes. L’azur, juste en dessous. Les passagers surpris – ceux qui ne sont pas du coin – se précipitent pour immortaliser le panorama. Trop tard. La nuit à nouveau. Ils se rassoient, mine déçue, aux aguets. La prochaine, ils ne la rateront pas !
Entre deux tunnels, les gares ne sont que d’étroites plateformes suspendues au-dessus des flots. Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza, Monterosso al Mare. Les cinq villages des Cinque Terre sont accrochés aux falaises. Un trait de côte qui fut longtemps inaccessible : sur une quinzaine de kilomètres « en ligne d’air », le « vol d’oiseau » des Italiens, la chaîne de l’Apennin ligure s’effondre dans la Méditerranée. A pic. Ce n’est qu’en 1870 que le chemin de fer a relié ces bourgades au monde. Une prouesse du génie ferroviaire. Et c’est encore aujourd’hui le meilleur moyen de les découvrir.
« Pendant que le reste de l’Italie se les gèle, le mimosa fleurit en Ligurie ! » lance le machiniste, goguenard. Janvier tire à sa fin, et les touristes sont encore loin. Seules quelques grappes venues d’Extrême-Orient s’égaillent sur les quais et animent ce décor stupéfiant. Les façades de Riomaggiore tapissent d’ocre jaune, rose et rouge une profonde calanque. Escaliers, passages secrets, culs-de-sac… Le dédale de ces ruelles invite au jeu de piste. De la rue principale, débordant de produits locaux, un souterrain mène à un port de poche. Quelques barques tirées au sec. On ponce, on calfate, on repeint. La mer, d’un bleu de lapis, est calme… mais pas toujours. Quand le libeccio souffle en tempête, du sud-ouest, le brise-lames ne fait pas le poids. « Les vagues viennent parfois fouetter les façades », raconte Edoardo Silvestri, en indiquant les fenêtres de la maison de famille, à dix mètres de l’eau.
La quarantaine sportive, lunettes de soleil et casquette noire sur le front, Edoardo prend le soleil sur les rochers. Les Cinque Terre comptent une demi-douzaine de pêcheurs professionnels ; il est l’un d’entre eux. «Cinq ou six désespérés ! dit-il. On s’accroche, mais le poisson se fait rare.» L’hiver, sous la côte, Edoardo drague la seiche, le poulpe ou la bonite, qu’il vend à une poignée de fidèles, dont les rares restaurateurs qui n’ont pas filé aux Caraïbes pour les vacances. Mais dès avril, il part jeter sa palangre au large, vers l’île de Gorgone. «Pendant la saison touristique, explique-t-il, entre les navettes et les bateaux privés, ça devient compliqué de pêcher au près.»

A vrai dire, la saison commence début mars. Semaine après semaine, le flot de touristes enfle, avec des pics pendant les longs week-ends de printemps, et, bien sûr, en juillet-août. Dans les rues des cinq villages, comme sur les sentiers qui serpentent à flanc de collines, c’est la cohue. Qui connaît le Mont-Saint-Michel en été comprendra. Enroulé au pied d’un promontoire fortifié, Vernazza arbore toutes les nuances de rouge. Ici, l’adjectif «pittoresque» prend tout son sens. Terrasse et cuisine fermées, le Bar del capitano a réduit la voilure.
«En dehors des deux mois d’hiver, pour nous, c’est toujours la haute saison ! Et encore, on a maintenant des Asiatiques en février avec le Nouvel An chinois», s’exclame Paolo, le patron. Les 3 300 lits disponibles sur le territoire des Cinque Terre sont occupés à 100 % presque 300 jours par an, confirme la direction du parc national. La mondialisation a entraîné la «désaisonnalisation». Australiens, Néo-Zélandais, Japonais viennent ici. Et des Français toute l’année. «N’oubliez pas que nous sommes plus près de Nice que de Rome», rappelle Paolo, qui apprécie les Transalpini, parce qu’ils savent prendre le temps. «Pas comme ces croisiéristes…» Il en cracherait presque par terre.
Lâchés chaque semaine par milliers dans le grand port voisin de La Spezia, ils déboulent en car ou en vedette. Une journée, cinq villages ! On les appelle les mordi e fuggi (comme le chien qui «mord et s’enfuit»). Ils se déplacent au pas de charge, engloutissent une assiette de pâtes au pesto, une glace au citron, un ristretto… Et repartent avec leurs cartes mémoire gavées de photos et de selfies. Le lendemain, ils seront devant la tour de Pise ou à Portofino. Une certaine vision du voyage… Il faut dire que la photo est belle.
Creusée à même la roche, en surplomb de la mer, la spectaculaire via dell’Amore est romantique à souhait. Mais elle mérite tellement mieux. Il suffit de lever les yeux de son Smartphone. Rarement un paysage a été autant travaillé par l’homme. Sans sa volonté, les terrasses suspendues des Cinque Terre ne seraient que falaises escarpées. On y cultive la vigne et, dans les replis moins exposés au soleil, l’olivier. Six mille sept cents kilomètres de murets de pierre sèche, relevés génération après génération, afin de perpétuer le miracle. Au-dessus du port de Manarola se déploie encore un vignoble en amphithéâtre, aujourd’hui truffé de parcelles en friche. Claudio Rollandi, architecte à la retraite et historien dans l’âme, a toujours vécu ici. «Quand j’étais gosse, dit-il, dans les années 1950, les coteaux étaient entièrement couverts de vignes. Jusqu’à la mer. Il fallait voir cette beauté ! Eugenio Montale, notre prix Nobel de littérature, qui a passé toutes ses vacances à Monterosso, a même écrit que, dans les Cinque Terre, on récoltait le raisin en bateau.»
La première mention des Cinque Terre remonte au milieu du XVe siècle. On la doit au chancelier Bracelli, chargé de dresser, en latin, l’état des possessions génoises : «Quinque sunt castellae…» Cinq villages fortifiés avec chacun leur église. A quel moment les hommes ont-ils décidé de s’accrocher à ces falaises ? «Probablement vers le XIe siècle, avance Claudio Rollandi. Auparavant, c’était impossible à cause des raids sarrasins sur la côte ligure. Les premiers habitants étaient des paysans à qui les seigneurs de l’arrière-pays ont cédé ces terres inhospitalières». C’est à eux que l’on doit ce paysage culturel (inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1997). Et à leurs descendants. «Nous avons exhumé un recensement de 1670, précise l’intarissable retraité. Eh bien, les noms de famille sont exactement les mêmes aujourd’hui !» Des acharnés… Car la vigne est cultivée sulle scale : des centaines de milliers de marches, taillées elles aussi à fleur de pentes. Ceps courbés pour protéger les grappes du vent et du soleil, vendangeurs accroupis pour mieux se glisser dessous, paniers portés à dos d’hommes descendant au village plusieurs fois par jour ou traversant la montagne à cinq heures du matin, pour aller vendre le raisin au marché de La Spezia.
Des temps héroïques… Car longtemps, la circulation des humains s’est heurtée à cette verticalité qui a donné aux villages leur caractère insulaire. Pour passer de l’un à l’autre, il fallait prendre la barque, ou grimper. «Quand j’ai fait mon service militaire en Vénétie, confie Claudio Rollandi, un officier m’a demandé mon permis de conduire… Je ne l’avais pas. C’est que chez nous, ça ne servait à rien. Je crois bien qu’il ne m’a jamais cru !»

Dans les années 1960, les cinq villages totalisaient 8 000 habitants, presque deux fois plus qu’aujourd’hui. Après le chemin de fer, une autre révolution allait les transformer à jamais. La plupart des hommes travaillaient alors à l’arsenal de La Spezia, le chef-lieu de province situé à un bon quart d’heure de micheline. Ils y partaient à l’aube, rentraient le soir, et se mettaient en congé pour les vendanges. Au village, les femmes s’occupaient de tout.
Mais un matin de 1970, les derniers mètres de bitume furent étalés. La route arrivait dans les Cinque Terre. Tunnels, viaducs, épingles à cheveux : une nouvelle prouesse technique qui allait entraîner, dans un sens un exode – y compris celui des femmes – et, dans l’autre, l’afflux des touristes.

Autrefois, les vacanciers venaient passer l’été dans leur résidence secondaire. Ils faisaient presque partie de la famille. «On attendait le retour des estivants, surtout de leurs filles !» sourit l’historien amateur. Tout a basculé dans les années 1990, avec l’inscription à l’Unesco, le label «patrimoine mondial», et la création du parc national.
Désormais, le matin, les villages se remplissent avec l’arrivée des touristes et des employés ; ils se vident le soir avec les derniers trains. «Nous sommes passés du séjour longue durée aux vacances éclairs», ajoute Claudio. Les héritiers ne vendent plus les maisons de leurs pères, ils les rénovent pour les louer en chambres d’hôtes. C’est l’avènement du tourisme d’affittacamere. Les vignerons se rêvent en rentiers. Pourquoi se casser le dos à vendanger à quatre pattes quand l’argent tombe du ciel ? La demande est telle que les loyers bondissent. La plupart des rez-de-chaussée, qui abritaient autrefois des chais, ont été transformés en boutiques ou en restaurants. «C’est notre génération qui a scellé l’abandon des vignes, confesse Matteo Bonanini, le président quinquagénaire de la Cantina sociale, la cave coopérative des Cinque Terre, également gardien à l’arsenal. Un cellier qui ferme, c’est un vignoble qui disparaît. En quatre ou cinq décennies, nous sommes passés de 500 hectares à 88.»
L’objectif de sa coopérative est de limiter la casse. Comment ? En assurant à ses membres les moyens de produire un vin de qualité : des chais modernisés (en 2006), un laboratoire, un œnologue, une chaîne automatisée de mise en bouteille, un contrôle strict de la vinification, et l’entretien d’une quarantaine de trenini, ces petits trains à crémaillère qui permettent aux viticulteurs de grimper sans effort des pentes de plus de 50 %. «Le vignoble des Cinque Terre produit environ 4 000 hectolitres de blanc sec, les bonnes années, poursuit le président. Et 750 hectolitres de sciacchetrà.» Une production confidentielle, mais incomparable. Produit phare du territoire, le sciacchetrà est un nectar doré, liquoreux, élaboré à partir de trois cépages : bosco, albarola et vermentino. C’est le vin des grandes occasions ; celui que l’on offre au médecin ou au notaire, en remerciement de bons offices. Evidemment, la bouteille coûte cher, de cinquante à cent cinquante euros pour un grand cru, mais quand on sait le mal que se sont donné les viticulteurs…

«Nous voudrions que le visiteur qui déguste ce vin comprenne la complexité du paysage, la dureté des éléments, la fatigue du cultivateur, confie Patrizio Scarpellini, le directeur du parc national. Qu’il s’imprègne vraiment du territoire et ne fasse pas qu’y passer.» Depuis quelques années, le parc redouble d’efforts pour soutenir l’agriculture locale : il fournit une partie des pierres qui servent à remonter les murs, les plants de vigne pour garantir la typicité de ces derniers ou les piquets de bois pour les pergolas.
«Les terrasses sont un moyen de fixer le sol, mais aussi les gens. Aujourd’hui, la moyenne d’âge des vignerons est de 73 ans, et certains ne peuvent plus grimper dans leurs vignes. Quant à la jeunesse, elle préfère évidemment La Spezia ou l’hôtellerie-restauration. D’où l’urgence de transmettre le savoir-faire des anciens.» En coopération avec l’organisation caritative catholique Caritas, le parc s’attache aujourd’hui à former de jeunes déshérités – chômeurs ou réfugiés – à reconstruire les murets, tailler les vignes, nettoyer les parcelles et les sentiers. «Sur les vingt candidats recrutés en octobre dernier seuls huit ont tenu… Mais ils sont hypermotivés.»
Pour financer toutes ses opérations, et sachant que les caisses de l’Etat ne peuvent plus servir à cela, le parc compte sur ses propres ressources : un chiffre d’affaires de douze millions d’euros l’an passé, engrangés grâce à près de 2,5 millions de touristes en 2016. L’argent rentre notamment via la Cinque Terre Card, qui donne au touriste un accès illimité aux trains et bus locaux, à tous les sentiers, et même au réseau WiFi. Elle apporte des ressources aux riverains, car le parc reverse aux communes une partie des recettes, sous forme d’aides et de subventions qui leur permettent par exemple de financer les transports publics ou le ramassage des ordures. L’an passé, plus de 800 000 cartes ont été vendues, entre 7,50 et 41 euros, selon la formule.
L’économie locale est florissante et la manne ne semble pas près de se tarir. Entre 2010 et 2015, le nombre de visiteurs a bondi de 64 % aux Cinque Terre, indique la chambre de commerce de La Spezia. Le nombre de touristes étrangers a même explosé, avec une croissance de 93 % ! Et en 2016, 2,5 millions de visiteurs ont déferlé sur ce petit territoire peuplé de près de 5 000 habitants à peine. D’où la question, désormais brûlante : comment préserver l’authenticité de ce paysage unique et de sa culture ? Comment garantir la pérennité d’un écosystème fragile et assurer la sécurité des visiteurs sur les sentiers (les géologues s’inquiètent de l’impact de la surfréquentation sur l’érosion) ? Que faire pour que l’un des derniers paradis méditerranéens ne devienne pas un enfer ? La restriction du nombre de visiteurs est actuellement le grand débat qui agite les Cinque Terre, et ses différents acteurs : les autorités du parc, les tour-opérateurs et les habitants.
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A l’automne 2015, des résidents excédés ont lancé une pétition en ligne intitulée «Sauvons les Cinque Terre du tourisme de masse», exhortant les autorités du parc à contrôler et à limiter le flux de visiteurs, notamment ceux qui se déplacent en groupes. Le texte était accompagné d’une vidéo édifiante montrant les embouteillages d’autocars, les wagons bondés dont les portes ne ferment plus et les files interminables de touristes battant le pavé dans les carruggi, ces ruelles étroites qui font le charme des lieux. En 2016, la polémique a enflé autour de la question d’éventuels quotas. Le président du parc national, Vittorio Alessandro, a osé lever un tabou en évoquant la mise en place d’un numerus clausus. L’expérience limitant le nombre des entrées a déjà été menée sur d’autres sites en Italie, comme au Colisée ou à Pompéi, et dans le monde, comme dans les îles Galápagos, en Equateur, ou à l’Alhambra de Grenade, en Espagne. Certains parcs nationaux américains y réfléchissent, la municipalité de Venise l’envisage sérieusement. Dans les Cinque Terre, l’idée a déclenché une levée de boucliers. «Nous ne sommes ni le Colisée, ni la tour de Pise, a rétorqué Vincenzo Resasco, le maire de Vernazza. Contrôler l’accès aux sentiers, d’accord, mais le numerus clausus, non ! » L’initiative a donc été ajournée sine die. D’autres solutions sont avancées, assez proches, comme un système de réservation en ligne pour étaler la fréquentation sur l’année. En attendant, les autorités du parc s’attachent à «gérer les flux». Pour cela, elles enregistrent les visiteurs, via des compteurs automatiques disséminés sur le territoire. Elles ont aussi prévu d’installer, dans les prochaines années, des caméras et un système de feux rouges afin de détourner les touristes des sites et des sentiers momentanément engorgés. Mais pour que la pression diminue, tout le monde doit jouer le jeu. A commencer par les professionnels du tourisme. Or, les compagnies de croisières et les voyagistes voient déjà d’un mauvais œil la perspective de ce manque à gagner.
Existe-t-il un seuil de tolérance ? «Nous recevons parfois 150 000 visiteurs en une seule semaine, raconte Patrizio Scarpellini. Or, il faudrait fixer une limite raisonnable : autour de 10 000 personnes par jour.» Un chiffre qui fait l’unanimité du côté du parc et sur lequel s’accordent de nombreux riverains, conscients qu’il s’agit de la seule façon de se sentir encore un peu chez soi. «Autrefois, le matin, les anciens se retrouvaient sur les bancs pour bavarder. Ils ne le font plus, les rues sont envahies dès 9 heures du matin», raconte Patrizio Scarpellini. Si la surfréquentation pousse les habitants à s’effacer ou à partir vivre ailleurs, que viendront voir les touristes ? Des villages morts…
Certes, chacun profite des retombées du tourisme, jusqu’à La Spezia, le grand port voisin, où 600 nouvelles chambres d’hôtes ont ouvert en cinq ans, selon le directeur du parc, essentiellement dans le quartier de la gare, idéal pour prendre le train en direction des Cinque Terre. «Aujourd’hui, un habitant a tout intérêt à partir à La Spezia et à louer son bien aux touristes», ajoute l’ancien architecte Claudio Rollandi. A Manarola, un appartement mis en location à l’année rapporte environ 700 euros par mois, contre 2 000 euros mensuels s’il est mis en location pour de courts séjours. «Du coup, les actifs ne trouvent plus où se loger, et s’installent ailleurs», regrette Claudio.
Perchée sur son éperon rocheux, Corniglia, seul village dépourvu de port, offre un panorama merveilleux sur les cultures en terrasses et la mer de Ligurie. Corniglia compte à peine 250 habitants, Manarola, moins de 400. C’est le caractère paisible et reculé de ce petit territoire de 4 600 hectares – l’équivalent de Noirmoutier –, façonné par l’homme depuis plus d’un millénaire, qui a fait sa renommée. Voilà tout le défi qu’il doit relever : trouver un compromis pour que les villages ne se transforment pas en musées, que le voyage, ici, demeure une expérience unique. En un mot : éviter que le parc des Cinque Terre ne finisse en parc d’attraction.
Cet article est tiré du magazine GEO n°459 (mai 2017)
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